L'Algérie entame une nouvelle année sous de bons auspices. Le développement économique mis sur rail, la stabilité, et la paix retrouvées. A cet effet, on remarquera que le dernier discours prononcé par le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika devant les cadres de la nation et ce, en marge de la cérémonie de signature de la loi de finances 2007, a été l'annonciateur de l'avènement certain d'une étape plus élargie touchant à des sujets et des domaines essentiels qui concernent l'avenir de la Nation. Ce qui démontre que le premier magistrat du pays, cherche à dépasser le cadre conceptuel classique de la gestion du développement national dans toutes ses dimensions, sans laisser le pays enfermé dans des raisonnements économiques limités. Il ne peut s'agir que d'un développement, qui tient à réinterpréter une stratégie nationale, qui intègre les contraintes et les déséquilibres actuels. Les arguments forts, les indicateurs solides de l'économie algérienne pour la présente année et à qui, s'ajouteront en cours de route d'autres aspects positifs mettant en cause les erreurs dans les priorités et l'efficacité des solutions à trouver, sont autant d'observations et de remarques émises par le chef de l'Etat. Elles ne sont pas dénuées de réalité. Elles distinguent causes et effets interprétés dans un contexte national. De toute évidence, la nouvelle année sera inéluctablement porteuse de changements radicaux à tous les échelons de la vie nationale, notamment que la réussite de la stabilité contenue dans la charte pour la paix et la réconciliation nationale, a été une portée politique, économique et sociale, considérable dictée par le souci de la cohésion nationale et de paix encourageant le chef de l'Etat, à aller de l'avant, dans le sens du progrès et de la justice sociale en engageant moult réformes. L'ampleur et l'impact de la réconciliation nationale sont aujourd'hui, un succès indéniable et le signe tangible de cet esprit de tolérance qui honore l'Algérie et le président Abdelaziz Bouteflika. Le diagnostic économique établi par des experts internationaux est clair et sans appel. L'Algérie est un pays qui présente désormais une efficacité économique largement répandue dans tous les secteurs. Les indicateurs de croissance, les perspectives algériennes pour l'horizon 2009 sont directement le fruit d'une bonne gouvernance et d'une gestion planifiée de la rente pétrolière, indiquent les mêmes sources. Ces dernières ajoutent que, la politique suivie par le président Bouteflika, a favorisé le développement de comportements économiques plus rationnelles. Un tel jugement est en train de satisfaire tous les agents économiques et les partenaires étrangers de l'Algérie. De tout ce qui précède, la référence budgétaire à l'exercice 2007 en est la meilleure preuve d'une situation favorable fondée et caractérisée par la poursuite de la " tendance au confortement des équilibres macroéconomiques et financiers " à travers une inflation continue à 3,5%, une balance commerciale des échanges extérieures de marchandises excédentaires de plus de 16 milliards de dollars, une parité monétaire de la monnaie nationale en quasi-totalité autour de 74 dinars pour un dollar, des réserves de change à hauteur de 75 milliards de dollars et surtout une baisse plus que substantielle de l'encours de la date extérieure qui a atteint au 31/12/2006, 4,7 milliards de dollars.. La répartition des crédits de paiements de 2 048 milliards de dinars, en 2007, reflétera, selon le président de la République, "les priorités que nous avons dégagées pour tenir compte des nécessités, d'une part, de rattrapage en matière d'infrastructures économiques et sociales à l'effet d'améliorer l'environnement de l'entreprise ainsi que les avantages comparatifs du pays et d'autre part, de satisfaction des besoins légitimes des citoyens dans leur vie quotidienne". La loi de finances 2007 constitue un maillon important et ferme de la dynamique de développement du pays durant la période 2005/2009, faisant dire au président Bouteflila. "Il faut que notre peuple soit persuadé qu'à travers ces programmes et actions, l'Algérie est parvenue à une phase de stabilité et de sérénité, qui lui permettent de valoriser ses ressources humaines et matérielles dans le cadre d'une vision à long terme de la construction d'une organisation économique, sociale et territoriale qui survive aux événements, aux hommes et aux conjonctures externes". C'est au nom de cette nouvelle organisation économique que l'Algérie s'ouvre une meilleure stabilité de son développement en s'adaptant à l'esprit de la mondialisation et en laissant surtout intervenir le secteur privé national et étranger. C'est aussi une faculté d'adaptation aux situations et aux données nouvelles, mises en marche depuis 1999 par le programme du président de la République. Ainsi, il est reconnu que le président Abdelaziz Bouteflika révèle davantage un aspect bien connu dans la gouvernance de l'Algérie : l'irritabilité. Tant qu'il ordonne les règles du jeu en rapport avec la satisfaction des préoccupations du peuple, il supporte mal qu'elles soient imposées et c'est pour mieux concentrer ses efforts à assurer l'avenir des générations futures et qui est commandé par "ses soucis" permanents, que le président exhorte à chaque fois les Algériens, qu'ils ont intérêt à ne "compter" que sur eux-mêmes pour parfaire le mieux être de l'ensemble de la nation.