S'attaquer au phénomène du commerce informel, ce qu'on appelle aussi le "trabendo", est une donnée essentielle pour rejoindre l'OMC, a déclaré, hier, sur la Chaîne III, le directeur générale des Douanes algériennes M. Bouderbala. Pour les économistes M. Mâalem et M. Ramdani Amer, la lutte contre la contrefaçon et l'informel, la normalisation et le régime général du commerce extérieur en Algérie sont indispensables pour assurer le développement de notre économie. En induisant de nouvelles règles économiques, la "globalisation" a rendu nécessaire l'évolution du monde commercial en vue de son adaptation en direction de la recherche de nouveaux segments d'activité, de nouveaux modes d'action, de comportements, de compétence et de professionnalisme et ce, face à un environnement agressif et de plus en plus exigeant. Dans ce contexte, de nouvelles dispositions réglementaires sont mises en place pour lutter contre le commerce informel. A cet effet, il s'agit essentiellement de la réforme des textes législatifs et réglementaires régissant le commerce extérieur, notamment depuis que le commerce informel a atteint des proportions alarmantes. Le phénomène a pris de l'ampleur au point où les plus hautes autorités du pays ont décidé de l'éradiquer. Un cadre législatif et réglementaire a déjà été mis en place, mais le problème persiste toujours. Tous les espaces sont investis par des commerçants illégaux. Devant le danger que représentent marchés parallèles pour les commerçants légaux, les pouvoirs publics ont trouvé la solution de rechange en supprimant ces espaces commerciaux illicites. Rappelons à cet effet que la Direction du commerce d'Alger (DCA) compte, à travers la réalisation de plusieurs marchés couverts, concrétiser un triple objectif. La DCA veut éliminer ces marchés tout en assurant un emploi à ces chômeurs et un approvisionnement de produits de large consommation aux citoyens. Toutefois, il n'est pas toujours simple d'être réglo. Il faut disposer d'un registre du commerce avec un capital de dix mille dinars et de passer par les services des impôts, et les taxes peuvent être très lourdes. Concernant les personnes qui ne veulent pas appliquer ces règles, cette catégorie de personnes risque de subir des sanctions. Pour rappel, la wilaya d'Alger a décidé de consacrer une enveloppe de plus de 31 milliards de centimes pour la construction de 23 marchés couverts et de 43 autres de proximité et un marché de gros en agroalimentaire. Actuellement, 6 marchés couverts sont, selon le planning de la DCA, en cours de finalisation (Hammamet, Souidania, Douéra, Bouzaréah, Aïn Taya, Haraoua), 4 sont en cours de réalisation et 13 autres sont projetés. Il a été réalisé 12 marchés de proximité à Bab El-Oued, Oued Koreïche, Baraki, Reghaïa, Bordj El-Kiffan. 8 autres sont en cours de construction. A cela il y a lieu d'ajouter les 23 marchés de proximité au programme au titre des années 2006 et 2007. Par ailleurs, la wilaya d'Alger, a aussi consacré un montant de 30 millions de dinars pour édifier un marché de gros en agroalimentaire avec toutes les commodités nécessaires.