Il est aujourd'hui "indispensable de mettre de nouveau en place les conditions nécessaires pour la renaissance de l'audiovisuel en Algérie", a déclaré M. Boukerzaza, lors de l'ouverture des journées du film documentaire sur la mémoire, samedi dernier, citant dans ce contexte, "l'organisation de la production et son encadrement institutionnel". Organisées à l'occasion de la commémoration du 63e anniversaire des massacres du 8-Mai 1945, au second pôle universitaire de Sétif, à l'initiative de l'Entreprise nationale de télévision (ENTV) et la wilaya de Sétif, ces journées représentent une opportunité pour rendre hommage à ceux qui ont lutté et combattu pour libérer le pays. M. Boukerzaza, a mis l'accent sur l'importance des films documentaires qui représentent "aussi un moyen de vaincre l'oubli en imprégnant les générations d'aujourd'hui des sacrifices consentis par leurs pères". Aussi il a mis en exergue la disponibilité de son département ministériel à "soutenir toute initiative visant à préserver la mémoire du pays", le ministre a également appelé à "l'union des forces pour sauvegarder les documents audiovisuels et numériser les archives qui constituent la mémoire vivante de la nation". Pour sa part, le directeur général de l'ENTV, M. Hamraoui Habib Chawki, a lancé un appel pour "l'institutionnalisation" de ces journées. Il a souhaité voir ces journées revêtir un cachet international au même titre que le festival d'Oran du film arabe et le "Taghit d'or" du court-métrage organisé à Béchar. Cependant et à l'issue de la projection du film documentaire du regretté Azzedine Meddour, "Combien je vous aime", un hommage a été rendu au cinéaste disparu en présence de sa mère qui a reçu des mains du ministre de la Communication une plaque commémorative de ces journées et des présents symboliques. Le public Sétifien pourra découvrir, tout au long de ces journées qui prendront fin mardi prochain, 19 documentaires dont "Les témoins de la mémoire" de Saïd Oulmi, "La résistance du Sud-Ouest algérien" de Larbi Lakehal, "Zabana" de Nouredine Adnani, " 8-Mai 1945" de Mériem Hamidat et "La justice française et les avocats du FLN" de Ali Fateh Ayadi.