Pour illustrer l'application du P.E.R et ses résultats, Le Maghreb s'est rendu au cœur des zones montagneuses de Tlétat Douairs. Constituée essentiellement de terres sujettes au phénomène d'érosion, la commune de Tlétat Douairs a bénéficié du programme d'emploi rural prévoyant la préservation de son activité principale à savoir la céréaliculture, et l'introduction de l'agriculture de montagne, piloté par le district des forêts de Seghouane. Accompagné de Mokadem et Abdelli- subdivisionnaire, et chef district des forêts, nous ferons d'abord halte dans un périmètre arboricole de 45 ha, situé à Tlétat, qui fit l'admiration d'une délégation de Montpellier. Au sommet de Ain El Hadhar, désormais, accessible grâce à l'ouverture de quelque 3 km de piste, nous avons été agréablement surpris par un verger luxuriant de 4 ha où poussent différentes variétés fruitières. Jadis, plateau caillouteux, symbole de l'aridité, cette zone baigne aujourd'hui dans le pommier, prunier, cognassier. Des corrections torrentielles, un écran protecteur formé par l'opuntia, et un bassin d'eau sont la meilleure façon d'expliquer le dur combat que se livrent le personnel des forêts et la terre. Dans la région de Dabdab, c'est une véritable remontée biologique, et une merveilleuse reprise végétale alignées par l'exploitation de M. AbdelKrim Bouchenafa. Un labeur tenace et de longue haleine pour arracher à la terre amandiers, oliviers, pruniers. “ Nous avons bénéficié du précieux soutien du secteur des forêts de Seghouane, mais nous sommes pénalisés par la grande problématique de l'eau d'irrigation alors qu'une retenue collinaire de 1.300.000 m3 existe à Khnag. Nous lançons un appel pressant aux responsables de l'hydraulique avant que n'arrive le mois de juillet. ” souligne M. Bouchenafa. Un problème qui gagne les exploitations agricoles de Tlétat Douairs où les ressources hydriques souterraines sont inexistantes.