Près de 5 500 plants de palmiers des variétés "Feguous" et "Aghras" ont été mis en terre de 2005 à mai dernier dans le sud de la wilaya de Naâma. Selon la direction des services agricoles (DSA), cette région enregistre, en parallèle, les travaux de réalisation de périmètres d'extension de palmeraies par le biais de la concession agricole. Ces projets sont soutenus par l'utilisation du système d'irrigation de goutte à goutte sur 140 ha à Akla (commune de Moghrar) et 33 ha à Hadj Mimoune (commune de Djenine Bourezg). L'extension des palmeraies vise aussi à améliorer la production dattière suite au recul enregistré en matière de rendement à travers les anciennes Oasis de Moghrar, Tiout, Asla et Djenine Bourezg de plus de 50%, du fait du déficit hydrique induisant la déperdition de près de 3 000 palmiers, depuis 1992, au niveau des Oasis précitées. D'autres objectifs sont escomptés à travers la mise en œuvre de ces projets d'extension, à savoir lutter contre la désertification et tenter l'expérience de plantation de nouveaux plants dans des terres réputées pour leurs ressources hydriques importantes, notamment, dans les localités d'El-Sebiaâ et Ezzaouche (Kalaât Cheikh Bouamama). Il est, également, projeté de planter des palmiers à travers les axes routiers et les voies ferrées pour la protection des abords routiers et la fixation des dunes sur une longueur de 28 km. La plantation de palmiers a, réellement, montré son efficacité dans la commune de Djenine Bourezg, à l'extrême ouest de la wilaya, sur 68 hectares. Trois nouvelles exploitations agricoles s'étendant sur une superficie de 260 hectares ont été, également, créées après le succès de cette expérience avec la plantation d'arbres fruitiers, palmiers et autres oliviers. Les services agricoles prévoient, aussi, la matérialisation d'un plan prévoyant d'élever le nombre de palmiers avec la plantation de 15 000 palmiers, avant 2013, et la réhabilitation des vieilles Oasis. Il est prévu, dans ce sens, la réalisation de nouvelles Oasis et exploitations agricoles pour encourager l'agriculture saharienne par l'octroi de crédits pour l'équipement, la raccordement des périmètres agricoles au réseau électrique, le fonçage de puits et la généralisation du système d'irrigation du goutte à goutte au profit des concessionnaires.