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Bruxelles souhaite une coprésidence pour un pays du sud
L'UPM vue par la commission européenne
Publié dans Le Maghreb le 13 - 07 - 2008


Que ce soit au sud ou au nord, l'Union pour la Méditerranée a suscité une mobilisation générale dans l'ensemble des pays du pourtour méditerranéen. Dans le sillage des réactions que ce projet de nouvel ensemble régional a suscité, l'Union européenne n'est pas restée indifférente. En fait, c'est par la voix de la Commissaire aux relations extérieures que la haute instance des 27 a livré ses attentes et ses impressions concernant ce projet énergiquement défendu par l'actuel président en exercice de l'UE, Nicolas Sarkozy. Dans un entretien express qu'elle a accordé au quotidien français, proche de la droite, Le Figaro, Benita Ferrero-Waldner a, ainsi, expliqué comment la Commission européenne appréhende l'Union pour la Méditerranée. Sur sa lancée, la commissaire européenne qualifie, d'emblée, l'UPM de rien d'autre qu'un prolongement dans le temps du processus de Barcelone de 1995 en déclarant que "l'UPM se base sur treize ans d'acquis du processus de Barcelone". En d'autres termes, l'Union pour la Méditerranée représente pour la Commission européenne une sorte de "triple défi à relever", à savoir, a-t-elle poursuivi, "une nouvelle impulsion politique, car il y aura un sommet tous les deux ans, où l'Europe entière aura rendez-vous avec la Méditerranée. Deuxième nouveauté : la coprésidence, qui permettra aux pays du Sud de s'engager pleinement. Troisièmement, de grands projets régionaux, qui concerneront toute la Méditerranée". Pour la commissaire, le projet qui sera lancé aujourd'hui en présence de plus d'une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement de la région, est caractérisé par d'importants atouts qui présagent sa réussite en déclarant : "Là où nous avons bien avancé, c'est que nous avons des accords bilatéraux avec chaque pays du processus de Barcelone, sauf la Syrie. Ce qui pourrait contribuer à la création d'une zone de libre-échange". Dans le même sillage, Benita Fererro a confirmé que le projet d'UPM concerne l'ensemble des pays de l'Union européenne et non pas exclusivement ceux du pourtour méditerranéen : "Maintenant c'est l'Europe entière qui est derrière ce projet euro-méditerranéen. Le projet est pensé de manière à éviter un éclatement de la politique étrangère européenne, qui serait effectivement dangereux. Pour l'UPM, tous les États seront là, et chacun pourra décider de s'engager ou non dans tel ou tel projet. Il y aura donc des projets à géométrie variable, mais toujours basés sur des principes qui doivent être acceptés par toute l'Union européenne", a-t-elle déclaré en guise de réponse à une question sur les risques d'éclatement de la politique étrangère commune (PEC) au profit de plusieurs sous-politiques régionales. Benita Ferrero-Waldner n'admet pas, non plus, que l'implication de l'Union européenne dans le projet d'Union pour la Méditerranée soit une volonté de Bruxelles de maintenir la Turquie hors l'UE. "L'UPM et la candidature à l'UE, ce sont deux projets différents. La Turquie est un pays méditerranéen important, et je suis heureuse qu'elle soit représentée le 13 juillet, au plus haut niveau", a expliqué la représentante de Bruxelles à ce sujet avant d'insister dans ses recommandations à ce qu'une coprésidence à l'UPM soit envisagée et attribuée à l'un des pays de la rive sud comme il faudra aussi, selon elle, envisager un sommet tous les deux ans pour rendre applicable le fonctionnement de l'UPM.

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