Il n'est pas question d'effacer les dettes des entreprises d'impression et des éditeurs privés. Dans un démenti publié, hier, par l'APS, le ministère de la Communication a rappelé les propos de M. Abderrachid Boukerzaza à propos de l'assainissement des dettes des entreprises d'impression d'un montant de 1,5 milliard de dinars et de certains éditeurs privés de l'ordre de 2,5 milliards de dinars. En effet, dans une allocution prononcée au terme des travaux de la première journée d'une rencontre d'étude sur le redressement des entreprises de communication, le ministre a souligné la nécessité d'appliquer les règles commerciales dans les transactions afin de limiter, à l'avenir, l'intervention de l'Etat.Le démenti du ministère est donc clair. Par l'utilisation du terme "assainissement", il n'a jamais été question d'"effacement des dettes". En fait, il était juste question d'assainissement du passif financier inter-entreprises, étant connu qu'il existe depuis de longues années un dossier en ce sens et que le ministère, en charge à présent des entreprises de presse qui dépendaient auparavant de l'ex-SGP/Communication, "s'attache à lui trouver une solution économique dans le cadre d'un programme plus global qui vise au redressement de toutes les entreprises sous tutelle".