Dans un autre communiqué de presse parvenu, hier, à notre rédaction, les membres de la famille Keramane inculpés dans le procès de Khalifa Bank, qui se poursuit au niveau du tribunal de Blida, ont réaffirmé leur innocence. En effet, les Keramane ont souligné que leur inculpation a été décidée sans vérification des pièces jointes au dossier. Yasmine Keramane, qui a travaillé en tant que cadre pour la compagnie Khalifa Airways de juin 2000 à la fin 2002, a affirmé que durant cette période où elle était chargée de l'ouverture et de la gestion du bureau de représentation de la compagnie Khalifa Airways à Milan, la somme globale mise à sa disposition pour le démarrage de son activité est de 28 675 euros. Cette somme a été versée sur le compte personnel de la jeune femme afin de pourvoir les dépenser pour le bon fonctionnement du bureau, vu que ce dernier n'avait pas encore de compte, les démarches étant en cours. Donc, la jeune Yasmine Keramane justifie ces dépenses et assure que les virements sur son compte ont tous étaient faits pour le bon fonctionnement du bureau. Elle a également ajouté que le total des dépenses s'élevait à 358 462 euros, alors qu'elle n'a reçu de la compagnie que 228 675 euros. Le détail des calculs est donné dans l'annexe complète qui figure au dossier d'instruction, qui fait apparaître un déficit de plus de 129 786 euros, auquel la jeune Keramane dit avoir fait face à la fin de sa mission devant la défaillance de son employeur, et pour laisser la situation claire vis-à-vis des autorités italiennes. Suite à quoi, elle a réclamé au liquidateur de Khalifa une somme de 78 076 euros d'autant plus qu'elle avait demandé à quitter son poste à Milan à la fin de 2002. Elle a, par ailleurs, indiqué qu'elle avait renoncé à ses salaires de l'année 2003 et à ses indemnités de préavis. A coups de communiqués de presse la famille Keramane essaie de se disculper des faits qui lui sont reprochés. Un procédé inédit, quand on sait son inefficacité dans la bonne marche du procès du siècle en cours à Blida. L'on se demande, à ce stade, quel bénéfice pourra tirer la famille Keramane de son attitude consistant à ne pas se présenter devant le juge, d'autant qu'une condamnation par contumace a été prononcée à leur encontre.