Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Les douanes algériennes sont appelées à coopérer avec la Gendarmerie nationale Les modes de coopération entre les deux unités sont publiés dans le Journal officiel
La lutte contre la criminalité organisée et la corruption fait partie des priorités de l'Algérie. Le plan d'action de l'Algérie relatif à ces deux phénomènes, invite la Gendarmerie nationale et la direction générale des douanes à renforcer ensemble leur action dans ce domaine.Ce plan prévoit une approche intégrée à chaque stade, de la prévention à la répression et aux poursuites de tous les comportements criminels, lesquels devraient faire l'objet de règles minimales relatives aux éléments constitutifs des infractions pénales. C'est dans cette dynamique que s'inscrit l'arrêté publié dans le Journal officiel dans sa dernière édition. La portée de cet article consiste à mettre "Gendarmerie-Douanes en phase". Il a pour objet de fixer les modalités de mise en place des postes de douane de surveillance et les modes de coopération avec les unités de la Gendarmerie nationale exerçant dans les zones frontalières. Ces derniers devront, en effet, travailler ensemble à chaque fois que la nature de l'infraction l'exige. "Les postes de douane de surveillance exercent les missions qui leur sont dévolues en étroite collaboration avec les unités de la Gendarmerie nationale", lit-on dans l'article 5. Cependant, la collaboration et la complémentarité entre les postes de douane de surveillance et les unités de la Gendarmerie nationale seront définies par une instruction prise conjointement entre le commandement de la Gendarmerie nationale et la direction générale des douanes. Les deux institutions seront donc complémentaires dans plusieurs actions de lutte contre la contrebande, tout comme elles convergent très souvent vers les mêmes objectifs. Le département des douanes est même disposé à former des gendarmes dans le domaine informatique, lié à l'exploitation de ses données, ou encore à spécialiser certains dans le domaine de la technique douanière. De son côté, la Gendarmerie nationale met à la disposition des douanes des renseignements et informations à chaque fois que ceux-ci concernent l'activité de la douane. Pour les Douanes nationales , la formation est très importante. Elle se situe au centre de cette coopération. Selon le DG des douanes, Bouderbala, qui s'exprimait récemment dans le dernier numéro de la revue El Djeich, son département s'est totalement engagé, à travers son plan de modernisation 2007/2010, à faire de la formation un levier important à même de déclencher une mue au sein de cette institution. Dans ce cadre, la professionnalisation du corps actif des douanes, notamment le personnel exerçant au niveau des brigades, devient nécessaire et inévitable à la fois. "Nos besoins en formation dans ce domaine sont importants et en constante évolution. Il ne s'agit pas de former juste pour former, mais plutôt de répondre à des besoins qui se font ressentir notamment au niveau de la surveillance des frontières et la lutte contre la fraude", dira-t-il. La douane va aussi, selon Bouderbala, mettre à la disposition des services de la Gendarmerie nationale toute son expérience et ses moyens pour leur permettre une meilleure prise en charge des affaires touchant aux mouvements des marchandises et des personnes traversant les frontières. Ce sont là les deux axes de collaboration opérationnelle portés par cet accord de coopération Gendarmerie nationale-Douanes, à savoir l'échange d'informations et l'intervention sur le terrain qui seront déclinés au niveau central et local.