La saison estivale n'est pas encore clôturée que les premiers indices de l'arrivée du mois sacré font leur apparition.En effet, l'arrivée du mois de Ramadhan qui a bousculé la saison estivale est sur les lèvres des estivants et nombreux sont ceux qui ont pris en considération ce paramètre pour écourter leurs vacances. Comme il est de coutume chez nous et particulièrement pour ce mois sacré où des préparatifs sont d'usage tel que le grand nettoyage, l'achat de nouveaux ustensiles de cuisine et d'épices pour certains. Pour d'autres, le mois sacré est une aubaine pour réaliser des affaires. C'est ainsi que naissent des fabricants de ketaïff, de dioul et de kelbelouze, et où certaines maisons se muent carrément en petite unité de production, bien sûr, loin de tous les regards des garants de la réglementation tant sur le plan d'hygiène que de la sécurité. Aujourd'hui, même si la fabrication et la commercialisation des pâtisseries orientales est réglementée et où l'exercice de cette activité est soumis à l'inscription au registre de commerce, sous le code n° 501.205 de la nomenclature des activités économiques. Nous verrons, comme pour les parkings et les commerces saisonniers des citoyens ouvrir des locaux en guise de fabricants et commerçants de zelabya et autres pâtisseries orientales, avec des autorisations délivrées par les APC. Une procédure courante dans la wilaya de Béjaïa. Les autorisations semblent faire foi de loi, alors que ces structures sont sensées être le premier jalon de l'application des lois. Cette année malgré le rappel du ministère du Commerce qui voudrait réguler cette activité conjoncturelle, les élus comme à l'accoutumée vont empiéter sur la réglementation sous l'emprise du populisme qu'ils ne cessent de développer au détriment des lois de la république. Il ne restera alors qu'aux services de la DCP et de la DRAG de la wilaya seuls garants de l'application de la réglementation, de mettre un dispositif rigoureux afin de palier à ses dépassements. Il faudrait reconnaître que le mois de Ramadhan a toujours eu des spécifités particulières, où se mêlent argent et piété et où de nouvelles activités voient le jour, tels que les vendeurs de jus, de bourek, de brick, qui n'hésitent pas de mettre à même le trottoir, des fourneaux pour cuisiner ces petites entrées. Quoi qu'il en soit, le premier indice de l'arrivée de Ramadhan, est la hausse des prix des légumes qui commence à prendre son envol, après avoir connu une stabilité durant quelques mois. Quant à l'application des dispositions régissant, le commerce des pâtisseries orientales et leur fabrication, celles-ci se mesurent par la rigueur et la sévérité des services ayant pour mission de mettre un frein à l'anarchie régnant dans cette activité.