Les températures ont atteint des pics cette semaine, dépassant les 40 degrés en journée dans plusieurs régions du nord du pays. Résultat : un début de Ramadan très chaud pour les Algériens. En effet, pour les habitants de la capitale, la nuit du lundi à mardi a été un véritable enfer. Une chaleur suffocante s'est installée en début de soirée pour se prolonger jusqu'au matin. Caractérisée par un temps lourd, sec et un air suffoquant, la canicule a touché particulièrement la région de l'est et du centre du pays. La situation ne s'est pas améliorée, hier, étant donné que les températures ont de nouveau augmenté sensiblement après une accalmie qui n'aura duré que 48 heures. A Alger, par exemple, le mercure a affiché 40 degrés Celsius. Selon les prévisions des services de la météo, il faudra attendre le week-end, précisément le jeudi, pour voir les températures baisser de nouveau. Par ailleurs, l'état de canicule étant un événement exceptionnel, les populations n'ont souvent pas l'habitude de gérer ce genre de situation. L'inhabitude et l'impréparation des populations à ce genre de phénomène risque de transformer cet évènement climatique exceptionnel en catastrophe sanitaire majeure. D'autant que cette vague de chaleur survient, malchance des Algériens aidant, en plein mois de Ramadhan. Pris entre les feux de forêts et la flambée des prix auxquels viennent s'ajouter les coupures d'électricité récurrents de ces derniers jours dans plusieurs régions du pays, les Algériens, décidément, passent un début de Ramadhan très exceptionnel. Particulièrement les personnes âgées et les malades chroniques, notamment les asthmatiques, qui ont dû souffrir le plus de cette situation.