Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a ordonné lundi l'obligation de la contractualisation des hôpitaux avec les organismes de sécurité sociale au plus tard à la fin de l'année 2009. Il a ajouté aussi lors d'une réunion restreinte d'évaluation relative au secteur de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière que les ministres concernés doivent assumer leur responsabilité en la matière. Certes, cette contractualisation permettra aux assurés de ne payer qu'une partie des frais médicaux dans les hôpitaux, l'autre partie étant couverte par la caisse de sécurité sociale, selon une nomenclature définie des soinsLe chef de l'Etat a, par ailleurs, instruit le gouvernement à "aller de l'avant" dans la promotion de l'usage et de la production du médicament générique, "dans le respect des normes universelles". Il a aussi ajouté qu'un médicament générique est une sorte de copie conforme d'un médicament de marque (dit princeps), produit par un fabricant autre que le concepteur du princeps, généralement après expiration du brevet, et vendu à un prix très inférieur à l'original, et en poursuivant que le gouvernement "doit également garantir l'accès à tous les citoyens au médicament et préserver la bonne santé financière de la caisse de sécurité sociale". Par la suite, il a instruit le gouvernement, et notamment le ministre chargé de la Sécurité sociale, pour "améliorer davantage le fonctionnement et les revenus de la Caisse nationale d'assurance sociale". Le chef de l'Etat a également insisté avec force sur la "nécessité d'améliorer la gestion des hôpitaux afin de rentabiliser les importants concours budgétaires qui leur sont affectés chaque année au bénéfice des citoyens". Finalement, en ce qui concerne les soins spécialisés, le président Bouteflika a donné des orientations relatives au renforcement des soins de haut niveau et rappelé la nécessaire bonne prise en charge de tous les citoyens au niveau des structures de santé.