Le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), M. Boualem Merakech, s'est exprimé, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale sur sa rencontre avec la commission des finances de l'APN. Le but de la rencontre est d'impulser d'abord le dialogue avec les législateurs et discuter des propositions qui ont été faites par la CAP ainsi que de la réflexion sur les propositions qui vont dans le sens de bonifier pour l'extension de l'entreprise. Il s'agit de la loi de finance 2009, mais aussi des propositions par rapport à la loi de finances complémentaire 2008 ; cette dernière selon Merakech, ne devrait pas exister "il faudrait mettre fin à cette complémentarité annuelle" a-t-il précisé, en expliquant qu'"il y aura toujours des lois de finances complémentaires, mais il ne faut pas qu'elles soient trop répétitives parce que si on veut établir des prévisions fiables, il faut qu'on ait une vision très précise de l'action durant l'année".Pour ce qui est de la situation économique du pays, "ce sont les chiffres eux-mêmes qui parlent" a-t-il souligné. L'industrie manufacturière est de moins de 6,7%, le caoutchouc-plastique est de moins de 20%, le textile est de moins de 18%, les cuirs et peaux sont à 6,1%, le papier, le bois et le liège à 11,5%. D'après M. Merakech, pour une évolution fiable il faudrait mettre en œuvre un accompagnement et élaborer une stratégie réelle de développement ; il faut que toutes les réformes qui ont été menées soient productives, elles doivent réussir à faire durer une croissance élevée. Pour ce qui est de la loi sur le foncier "nous voyons d'une autre manière le règlement du foncier industriel, mais nous encourageons la concession qui doit être fiable". Dans un autre contexte, il a évoqué le mémorandum préparé par des experts de la CAP. Ce dernier sera présenté prochainement au chef du gouvernement, puisqu'il est déjà finalisé. Il contient une analyse des trois dernières années concernant l'évolution du pays et il prend en considération un certain nombre de problèmes. Le Week-end universel doit être appliqué très rapidement, selon le président de la CAP, "autrement nous perdons énormément de temps et l'impact sera plus sévère sur notre économie" a-t-il dit.