L'expert International Abderrahman Mebtoul, estime que la l'Algérie ne sera pas épargné de la crise financier mondiale. contrairement au déclarations du gouverneur de la Banque centrale d'Algérie, qui a affirmé récemment que l'accroissement soutenu du niveau des réserves officielles de change est due, à la diversification des devises de placement et à la gestion prudente des réserves en termes de risque inhérents aux instruments de placements depuis 2004, a permis à la Banque d'Algérie de faire face aux turbulences sur les marchés financiers internationaux. Par ailleurs l'expert international Mebtoul estime que les Etats-Unis étant les plus grands débiteurs de la planète, au final on verrait le dollar déclassé avec l'accroissement du déficit budgétaire américain ce qui entraînera une poussée inflationniste. L'Algérie exportant à 98% en dollars et important presque tout dont plus de 50% en euros il y a aurait un amoindrissement des recettes en devises. En outre, il faut savoir que plus de 43 milliards de dollars des réserves de change en Algérie environ 1/3 des réserves placés en bons de trésor américain à un taux d'intérêt de 2%, , le dérapage du dollar et l'inflation supérieure à 3% entraînerait une dépréciation importante de ces montants. Sans préjuger selon les analyses qui prévoient en cas de persistance de la crise que la bulle financière atteindrait également les bons de trésor américain ce qui serait catastrophique pour l'Algérie. un autre facteur important selon Mebtoul il s'agit de la récession de l'économie mondiale qui entraînera une baisse de la demande mondiale des hydrocarbures, et par là une chute du cours du brent. ajouter à cela le fardeau des importations évaluées à 40 milliards de dollars fin 2008, cette poussée inflationniste mondiale aurait des répercutions sur la valeur des importations. Pour preuve L'indice FAO des prix alimentaires montre une hausse de 12% en 2006 par rapport à l'année précédente, de 24% en 2007 et de 50% prévision de l'année 2008. Enfin Mebtoul estime également que malgré l'embellie financière due aux recettes des hydrocarbures et non à une bonne gouvernance, ( plus de 133 milliards de dollars de réserve de change), avec la mauvaise gestion ( 40 milliards de surcoût du programme de soutien à la relance économique estimé à plus de 200 milliards de dollars us ) , l'envolée des dépenses improductives ( plus de 38 milliards de dollars d'importation en 2008), l'Etat serait forcer de diminuer les transferts sociaux estimés à 10 milliards de dollars dont plus de 1,5 milliard d'euros pour les subventions des produits de première nécessité en 2008. Cependant le blocage pour Mebtoul est dans la mentalité bureaucratique, et la confusion entre régulation de l'Etat, un rôle primordiale en économie de marché et retour à l'étatisme, ce qui ne ferait qu'accélérer la crise multidimensionnelle que vit dramatiquement la société algérienne.