"Nous avons confiance, à l'avenir, en l'économie algérienne, c'est une économie d'avenir avec laquelle il va falloir développer des partenariats". Ce sont là les propos de l'ancien Premier ministre français, M. Jean-Pierre Raffarin. Dans une déclaration à la presse à l'occasion de l'ouverture, hier, des journées technologiques françaises à Alger, le parlementaire français a déclaré que son pays est vraiment convaincu de la nécessité de renforcer les échanges entre les deux pays, les densifier et développer, notamment, des échanges technologiques et des échanges de partenariat. Interrogé sur l'existence d'incitations en France pour que les entreprises françaises viennent investir en Algérie, il a déclaré que beaucoup de structures sont impliquées dans ce sens,, joutant qu'ici, il y a une nationale qui est " UbiFrance " qui rassemble des entreprises pour aider les PME à s'internationaliser pour réaliser des projets et bâtir des partenariats. Il y a aussi des partenaires institutionnels comme " la Coface ", qui aide dans la prospection des marchés et la construction de partenariats. Dans ce cadre, il a affirmé que les pouvoirs publics français sont aux côtés des entreprises et "il est clair que nous pensons que l'économie algérienne est une économie d'avenir avec laquelle il va falloir développer des partenariats". Dans ce contexte, il a souligné que les entreprises françaises sont venues si nombreuses, et ce qui est très important, "c'est construire des partenariats, des échanges qui soient équilibrés". A ce titre, il s'est dit "très heureux que ces entreprises soient ici, notamment celles qui activent dans les services ou dans l'industrie, que ce soit les grandes entreprises, les PME, ou les pôles de compétitivité qui sont des structures d'avenir qui investissent sur l'intelligence". Il a ajouté qu'au fond le partenariat pourrait se densifier grâce à des initiatives de cette sorte.Selon M. Raffarin, ces journées technologiques sont un signal très fort de la part de la France et des entreprises qui veulent être avec l'Algérie du 21éme siècle, à l'ère de la technologie, de la société de l'information, de la connaissance, de l'avenir avenirs en somme. "Nous pensons qu'on a beaucoup de choses à faire ensemble, en regardant dans la même destination", a-t-il indiqué. Il sera question, selon lui, des technologies, des sciences de l'information et tout ce qui constitue vraiment l'économie de demain, il faut que les entreprises travaillent ensemble pour relever les défis de cette société.Interrogé sur de sa participation à cet événement, il a souligné qu'il a une culture d'entreprises ; d'autant qu'il était chef d'entreprise, il a également fait une Business School avant d'ajouter qu'il est "très intéressé par la vie des entreprises et je suis aussi membre du Parlement et ce que j'entends je le transmettrai aux autorités de mon pays". En outre, l'ancien Premier ministre a fait, hier, un tour à l'exposition au hall du Palais des nations à l'occasion des journées technologiques françaises. Il y a lieu de souligner que ces journées ont connu la participation de quelque 50 entreprises spécialisées dans différents domaines hors hydrocarbures et notamment, le transport, les finances, les technologies d'information, le dessalement d'eau de mer, et les infrastructures routières. Trois thèmes ont été choisis pour ces journées, il s'agit en premier du management de projets. Sur cette question , les différents représentants de 11 sociétés , notamment Alstom Holding SA spécialisée dans les infrastructures de production d'énergie et du transport ferroviaire , Transdev qui est le 4e opérateur de transport privé en France, Siemens , Schneider Elecrtic et Setec industrie ont fait une sorte de "promotion" de leurs produits et services. Un participant algérien a souligné le besoin pour la partie algérienne, notamment les responsables de PME, à avoir des informations sur le management de projets , notamment la gestion des interfaces. Il faut dire que les intervenants algériens ont focalisé leurs questions sur l'absence de transfert de savoir-faire et de technologie et également de compétences. D'ailleurs, un participant a fustigé, dans ce cadre, l'absence de recrutement des travailleurs algériens dans quelques projets lancés par les entreprises françaises en Algérie. A noter que le deuxième thème retenu pour les journées technologiques françaises à Alger portera sur le transfert de savoir-faire et de technologie, et enfin au cours du troisième jour, il sera question des schémas innovants de partenariat.