Jean-Pierre Raffarin est arrivé hier à Alger à l'occasion de l'inauguration des Journées technologiques françaises (JTF). L'ancien Premier ministre français, accompagné d'une délégation composée, entre autres, de l'ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, et du P-DG de la résidence d'Etat Club-des-Pins, Hamid Melzi, s'est rendu, hier, vers 15h au Palais des nations. Il a entrepris dès son arrivée un tour complet des stands, échangeant quelques mots à chaque fois avec les représentants des entreprises françaises. En tout et pour tout, M. Raffarin est resté une heure avant de poursuivre son périple. En effet, selon le conseiller de presse de l'ambassade de France, il devait ensuite rencontrer le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Après avoir fait le tour des exposants, M. Raffarin a répondu aux questions de la presse. Selon lui, l'organisation de cet événement en Algérie est “un signal très fort de la part de la France, des entreprises aussi, de vouloir, avec l'Algérie, être ensemble dans le XXIe siècle. La technologie, la société de l'information et de la connaissance représentent l'avenir, et nous pensons que nous avons beaucoup de choses à faire ensemble en regardant dans la même direction (…) Il faut que les entreprises travaillent ensemble pour relever les défis de l'économie de demain (…) Nous avons confiance dans l'avenir de l'économie algérienne, les entreprises françaises sont ici nombreuses et ce qui est très important, c'est de construire des partenariats et des échanges qui soient équilibrés”. Les entrepreneurs et les cadres algériens étaient nombreux à cet événement et tous ne partagent pas l'enthousiasme affiché par les opérateurs français. Deux cadres algériens de la BNP, qui avaient assisté à l'atelier-débat portant sur le management de projets, ont jugé les interventions “très scolaires”. “Je trouve complètement inutile de s'adresser de la sorte à un public d'initiés, cela ressemblait à un cours magistral”, ont-ils confié. Amina Hadjiat