Le nombre de véhicules immobilisés suite à des opérations de contrôle technique effectuées depuis 2003 a atteint les 500 000. Cette information a été révélée, hier, par Abdellah Leghrieb, directeur général de l'Etablissement national de contrôle technique automobile (Enacta), qui était l'invité de la Chaîne III de la Radio nationale. Ces véhicules immobilisés à cause de défaillances plus ou moins sérieuses ne sont pas tous interdits de circulation, puisque certains pourront circuler de nouveaux si les réparations nécessaires seraient effectuées. Pour l'année 2008, 1 870 805 véhicules ont été contrôlés. Il convient de signaler, également, que le nombre d'opérations de contrôle effectuées depuis 2003, date à laquelle le dispositif de contrôle technique a été mis en place, est de 7 548 748. Autre annonce faite, c'est que durant l'année 2009, il sera procédé au contrôle des véhicules de 2007 selon la date d'immatriculation qui figure sur la carte grise. Le véhicule immatriculé en janvier 2007 sera contrôlé en janvier 2009. A ce propos, le DG de l'Enacta a indiqué qu'"il n'y a plus de véhicules neufs qui sont contrôlés, les véhicules sont contrôlés selon la périodicité qui est définie par la réglementation. Autrement dit, deux ans après la mise en circulation". Le contrôle se fait, d'après M. Leghrieb, selon les normes universellement reconnues. Toutes les agences sont, en effet, "équipées de l'ensemble du matériel nécessaire de standard international", précisant dans le même sillage qu'"on procède au contrôle de l'ensemble des organes du véhicule, le système de freinage, la direction de suspension, et même les éléments de carrosserie et l'émission de gaz d'échappement". A propos du rajeunissement du parc, ce même responsable a expliqué qu'"il n'est pas question de retirer des véhicules de manière arbitraire, nous sommes dans Etat de droit". A ce sujet, il a expliqué encore, qu'actuellement il y a une réflexion qui est menée au niveau du ministère des Transports pour permettre le rajeunissement du parc national, tout en respectant les droits du propriétaire. "Outre les 210 agences de l'Enacta déjà opérationnelles, 90 autres agences s'apprêtent à rentrer en activité", a précisé M. Leghrieb. Le ministère des Transports a pris certaines mesures depuis août 2008 qui consistent à décentraliser l'acte d'agrément des agences puisque dorénavant toutes les directions de transports de wilaya sont chargées d'examiner les dossiers en collaboration avec les services de l'Enacta et d'agréer toutes les agences qui répondent aux prescriptions contenues dans le cahier des charges. En 2009, "nous allons mettre en réseau aussi bien les agences que les directions des transports des différentes wilayas, l'ensemble des agences seront reliées au serveur central de l'Enacta et aux directions de transports de wilaya pour permettre d'assurer un meilleur suivi", a-t-il souligné.