L'année 2006 verra toutes les agences de contrôle informatisées et tous les serveurs reliés directement aux appareils de contrôle, a déclaré, hier, le directeur général de l'Etablissement national de contrôle technique automobile (Enacta). Abdellah Leghribi, qui était, hier, l'invité de la rédaction de la radio nationale Chaîne III, a souligné que le système de contrôle qui a été mis en place depuis trois ans et qui a fait l'objet d'une critique du ministre des Transports, notamment dans son volet informatique, est en train d'être pris en charge. Il a précisé que l'objectif étant que toutes les insuffisances relevées en matière d'intervention de l'être humain (les insuffisances liées au logiciel et celles liées aux documents et aux procédures de contrôle) soient prises en charge globalement. Ainsi est-il question d'installer un logiciel de façon à réduire la part d'intervention de l'être humain (le contrôleur). D'ores et déjà, selon l'orateur, les essais effectués avec ce nouveau système dans certaines agences ont donné des résultats plus ou moins satisfaisants. S'agissant des agences travaillant sans se conformer à la réglementation, pour 2005, il a été enregistré, selon M. Leghribi, le retrait de 2 agréments à titre définitif, mais également la suspension provisoire pour une durée de 5 mois d'une agence implantée dans une wilaya du Centre. Le nombre d'agences opérationnelles est de 124 sur 160 agréées. Ayant débuté le 30 avril 2005, le nombre de véhicules de tourisme de plus de 20 ans d'âge contrôlés jusqu'à fin février dernier est de 260 000 véhicules sur les 870 000 ciblés. Pour ce qui est des véhicules dont l'âge varie entre 15 et 20 ans, estimés à 340 000 véhicules, de décembre au 28 février dernier, il a été contrôlé près 60 000 véhicules, ce qui représente 17,64% du parc ciblé, selon M. Leghribi. Une prorogation de la durée a été accordée par le ministère des Transports aux propriétaires de ce type de véhicules jusqu'au mois de mai prochain. Le directeur de l'Enacta met en garde par l'application des sanctions en vigueur contre ceux qui ne se seraient pas présentés au contrôle d'ici cette date. La réglementation prévoit pour les récalcitrants une amende variant entre 1500 à 5000 DA, une immobilisation immédiate du véhicule avec sa mise en fourrière jusqu'à cessation de l'infraction ou une peine d'emprisonnement qui peut aller de 2 à 6 mois.