Les bombardements israéliennes sur la bande de Ghaza ont fait, dimanche à l'aube, une cinquantaine de nouveaux martyrs et une dizaine de blessés souffrant pour la plupart de graves brûlures provoquées par des bombes ay phosphore blanc, portant le nombre de victimes, depuis le début de l'agression, à 889 morts et 3620 blessés dont plus de 400 personnes sont grièvement atteintes selon les informations recueillies sur place. Des sources médicales à l'hôpital "Nasser" dans la ville de Khan Younes, ont indiqué que l'hôpital a accueilli un grand nombre de blessés parmi les femmes et les enfants victimes des tirs de l'artillerie israélienne qui a visé les maisons des citoyens à Khozaa et Abassane. Au sud de Ghaza, les blindés israéliens soutenus par l'aviation militaire ont tenté de pénétrer dans la région. C'est ainsi qu'un résistant, Mohamed Amich, est tombé au champ d'honneur, alors qu'un citoyen du quartier de "Kharbet El-Adrass" a trouvé la mort dans un raid lancé par les unités de l'armée d'occupation israélienne, dimanche après-midi, contre le camp de Rafah. Un autre martyr, dont l'identité n'a pu être déterminée, a été également victime de la machine de guerre sioniste dans la rue de Yafa. Pendant ce temps, l'aviation israélienne a poursuivi ses raids blessant trois Palestiniens qui étaient à bord d'un véhicule civil au quartier El Djanina dans la ville de Rafah. L'artillerie israélienne a ensuite pilonné le quartier Al Djarn situé à lest du champ de Djabalia, où le nombre de blessés a été déploré hier matin. Quatre nouveaux martyrs ont été la cible des obus des blindés israéliens dans la région d'El Karama au nord-ouest de Ghaza, alors qu'ils se trouvaient chez eux. Dans cette même zone, l'armée de terre israélienne a incendié plusieurs maisons de citoyens hier. Effectivement, l'effusion de sang n'a pas cessé dans la bande de Ghaza. Aussi, les bombardements au phosphore blanc se sont poursuivis toute la journée ciblant notamment les maisons des citoyens ainsi qu'une usine de fabrication du matériel médical dans la rue Yafa. Par ailleurs, les protestations contre ces massacres macabres de Ghaza continuent toujours dans le monde. Ils accusent Israël de mener un "véritable génocide contre la population civile", devant "la passivité de ceux qui devraient veiller au respect de la légalité internationale". Nassim I.