Le débat sur la situation de la petite et moyenne entreprise dans l'espace méditerranéen est en passe de réoccuper les devants de la scène régionale dans les semaines à venir. Ceci dans la perspective de la tenue de la 10e conférence de recherche méditerranéenne, dont l'organisation est prévue pour le mois de mars prochain en Italie. A cet égard, le réseau de communication, spécialisé dans la promotion de la coopération économique dans le bassin méditerranéen, envisage son lancement prochain dans les préparatifs de l'évaluation du secteur de la PME à travers tous les pays de la région. La conférence, qu'abritera l'archipel italien portera sur le thème non moins crucial ayant trait aux contraintes auxquelles sont confrontées les PME en matière de financement. De ce fait, selon un communiqué émanant de cet espace de communication, le réseau Anima en l'occurrence, s'apprête à mettre en œuvre des préparatifs sur l'analyse de la situation des outils de " financement pour les PME méditerranéennes ". Dans le sillage de ce constat et en se basant sur des éléments d'information déjà connus dans cet espace, il est fait savoir que " cette investigation, basée sur les observatoires du réseau en question et la documentation des partenaires, confirme l'importance des IDE (investissements directs étrangers, ndlr), des fonds d'investissement, et du financement par la famille et les amis ". En revanche, aux termes du même diagnostic, il a été établi qu'au contraire, l'étude en question montre que les prêts des banques commerciales et le leasing (pour les nouveaux équipements) sont sous-développés dans la région. En tout cas, pour ce qui est de l'Algérie, le constat ne diffère aucunement. En effet, à l'instar des autres pays du bassin méditerranéen, il y a lieu de relever, en matière de financement de ces entités économiques dont le tissu est en constante expansion, les problèmes liés à l'accès au crédit qui persistent en dépit de toutes les mesures et facilités prônées par le gouvernement dans le sillage de la politique de promotion et d'encouragement du tissu de la petite et moyenne entreprise. En effet, les spécialistes et les milieux économiques à travers le territoire national ne cessent de mettre en évidence les difficultés inhérentes à cette question. Il reste donc des sources de financement comme celles consistant en des financements sur fonds personnels ou le recours à des réseaux familiaux pour le financement de la PME/PMI en Algérie. Il faut dire que, les difficultés de cette nature ont toujours constitué un frein à un véritable essor du secteur de la petite et moyenne entreprise. Actuellement le secteur économique national n'arrive pas à dépasser le nombre de quelque 300 000 PME opérant dans divers secteurs d'activité. Le rythme actuel avec lequel se développe le secteur de la PME/PMI en Algérie a toujours fait l'objet de recommandations appelant régulièrement à la levée des contraintes ayant toujours freiné l'élan de ce secteur à travers lequel des objectifs multiples peuvent être atteints. Et c'est surtout par la problématique de financement qu'il faudra commencer. M. Amani