Israël a perdu sa guerre médiatique. Il est des faits qui ne trompent pas. Les consciences s'éveillent à travers toute la planète. Les peuples commencent à réagir. Les histoires d'Holocauste et du peuple éternellement persécuté ne font plus recette. Le vent de colère et de contestation qui jusqu'alors planait sur les peuples arabo-musulmans a désormais gagné même les esprits des peuple d'Occident. Apparemment la stratégie de guerre médiatique prônée par l'entité sioniste n'a pas porté ses fruits. Bien au contraire, c'est l'inverse qui s'opère. Car Israël ciblait non seulement les canaux d'informations majeurs mais aussi les nombreux canaux des nouveaux medias, qui prennent de plus en plus d'importance. Sa stratégie consistait, et continue de l'être, à développer la marque en ligne d'Israël et faire triompher son point de vue justifiant ses méfaits à Gaza. La perméabilité des opinions publiques aux messages simplistes et xénophobes véhiculés par les médias à la solde de la cause sioniste tend à se dissiper. Il n'y a qu'a observer les diverses réactions suscitées ça et là, que cela soit de politiques, à l'instar du président vénézuelien, Hugo Chavez intransigeant qui a même chasser l'ambassadeur israélien, du Premier ministre turc, Erdogan, mettant le holà au président de l'Etat juif, en l'occurrence Perez, d'une députée européenne luttant contre vent et marée pour secouer les opinions publiques européennes et dénoncer la barbarie et l'aveuglement de l'Etat hébreux, ou simplement de citoyens de plus en plus nombreux à manifester leur marasme, leur dégoût, et leur colère face à l'impunité honteuse, à tout point de vue, de l'Etat hébreu. Autre réaction, ou plutôt coup d'éclat qui nous vient cette fois d'Espagne, où un juge a ouvert une enquête sur sept anciens et actuels responsables israéliens pour un bombardement mené en 2002 à Gaza qui avait tué un militant du Hamas et 14 autres personnes, dont neuf enfants, en vertu du principe judiciaire de compétence universelle reconnu en Espagne et dans d'autres Etats européens, qui permet de poursuivre des crimes de guerre commis dans des pays tiers. Malheureusement et suite à la vive réaction des officiels de l'Etat juif, l'action a été carrément gelée par les plus hautes autorités du pays qui envisagent même de changer la législation. Le ministre israélien de la Justice avait même qualifié cela de "tentative politique cynique d'éléments hostiles à Israël abusant du système judiciaire espagnol pour attaquer Israël ", Enrobant ses propos de menaces, ce dernier ira jusqu'à déclarer que "l'Etat d'Israël est déterminé à agir contre ces types de plaintes en Espagne et dans d'autres pays avec des moyens légaux et diplomatiques. "C'est pousser le cynisme un peu loin, de la part d'une entité qui n'a montré que mépris pour la légalité internationale, se rendant coupable de crimes contre l'humanité. A la lumière des gesticulations et du désarroi de l'Etat hébreu ainsi que de l'enchaînement rapide des évènements, cela prouve au moins qu'il y a un retournement de situation. Mohamed Latrech