La candidature du président Abdelaziz Boutelflika pour un troisième mandat sera scellée, aujourd'hui, à partir de la Coupole du 5-Juillet, au cours d'un rassemblement national organisé par les trois partis de l'Alliance présidentielle (FLN-RND-MSP). La rencontre se traduira par la présence des représentants des organisations et du mouvement associatif, les élus (APC-APW-APN et Sénat), les membres du gouvernement et un très grand nombre de personnalités nationales dont des figures de la génération de novembre 1954. Aussi, les regards des participants et de la classe politique en général se tournent déjà vers le discours que prononcera le président de la République devant les participants pour annoncer officiellement sa candidature à l'élection présidentielle du 9 avril prochain. Un discours qui permettra très certainement au chef de l'Etat de revenir sur le bilan de son second mandat. Deux facteurs fondamentaux ont été déterminants dans la relance de la croissance économique. Ils constituent, aujourd'hui, avec le rétablissement des grands équilibres macroéconomiques et la réhabilitation de l'Etat, le socle sur lequel peuvent se consolider la démocratie et le développement économique et social. En effet, le bilan de la seconde mandature du président Bouteflika montre incontestablement que la priorité est allée à la réconciliation nationale et au développement. La paix revenue, la cohésion sociale a été renforcée en assurant, avec le Programme de soutien à la relance économique, le redémarrage des activités économiques, notamment sur le plan local. La seconde priorité sur laquelle s'est appuyé le programme présidentiel en matière de développement économique durable s'est caractérisée par de nouvelles exigences pour l'économie nationale, plus particulièrement par la mise en place des conditions d'une stabilité macroéconomique dans une perspective de moyen terme, et dans un cadre précis, celui d'assurer que le pays ne connaîtra jamais ces retournements économiques qui ont conduit dans le passé à une crise financière majeure. Le Président a donc réussi à placer l'Etat dans son statut de responsable des objectifs économiques à moyen et long termes et dans son rôle d'initiateur et promoteur de programme de transformation et de développement de l'économie nationale, suivi par la mise en place d'un cadre et des mécanismes de concertation tel que le Pacte national économique et social avec les opérateurs économiques. La stabilité politique et sociale ne peut assurer le développement durable sans la mise en œuvre et la réussite d'un projet économique réaliste mais audacieux. C'est ainsi que l'industrialisation a été insérée dans l'objectif du programme présidentiel afin d'assurer à l'ensemble de la société algérienne une progression sans heurt vers la paix et la prospérité. Cette stratégie a permis d'assurer une croissance économique durable, de résorber le chômage et de relever le niveau de vie et le bien-être de la population. "Le chemin que nous avons choisi n'est pas plus simple ni le plus facile. Mais, il est à la mesure de notre histoire et de notre volonté" avait indiqué le président de la République. B. Chellali