Par b.Chellali L'expérience algérienne, à travers la mise en œuvre du processus national de réconciliation nationale, a fini par s'imposer et réussir à briser l'étau dans lequel le terrorisme aveugle a cherché à enfermer le pays. Malgré les conspirations, les manœuvres et les surenchères des adversaires de la paix et de la sécurité, l'Algérie poursuit sa marche vers le progrès et la prospérité.Présentement, si le citoyen algérien est impatient, il l'est parce qu'il veut améliorer ses conditions de vie et réaliser ses profondes aspirations. Et même si en un temps relativement très court, des progrès considérables ont pu être réalisés et de grandes transformations ont été opérées dans tous les domaines et tous les secteurs, beaucoup reste à faire pour satisfaire les besoins et les préoccupations de la société algérienne. Pour faire face à cette immense liste de besoins, la lutte contre le sous-développement devrait prendre une autre allure pour passer radicalement à une conception nouvelle qui s'inscrit en parallèle avec les moyens de la politique nationale afin d'atteindre les objectifs de la « renaissance », cela signifie qu'il est impératif et nécessaire d'agir avec méthode suivie de mécanismes assez réfléchis mettant en œuvre les ressources matérielles et humaines. Cette démarche implique, de facto, une très forte rigueur doctrinale pour faire face à toutes les difficultés et à toutes les démarches désordonnées qui ont, par le passé, jeté un brouillard épais sur la nature réelle des problèmes posés, empêchant de fait la définition d'une politique claire et la mise en œuvre de programmes cohérents. Tout cela ne diminue en rien l'impact de vastes programmes d'investissements qui ont été lancés depuis 1999 en vue d'imprimer au progrès économique, social et culturel du pays un rythme qui permettra de combler dans les délais les plus rapides l'énorme retard accumulé du fait de la décennie noire ; mais le peuple attend plus.