La wilaya de Boumerdès compte 6835 petites et moyennes entreprises, dont 400 unités créées en 2008, soit un taux de progression de l'ordre de 6% comparati-vement à l'année 2007. Cette croissance a généré plus de 800 nouveaux postes d'emploi à la même période, portant ainsi l'effectif employé actuellement par ces entreprises à 40.900 salariés. Une majorité de ces entités économiques est implantée dans les grandes villes de la région, à l'instar de celle de Boumerdès abritant à elle seule 1061 unités employant 8449 travailleurs, est-il signalé de même source. Cette prépondérance s'explique par le fait que le chef-lieu de wilaya constitue le lieu de concentration des activités économiques et administratives nécessaires à l'investissement, a-t-on relevé. La ville de Boudouaou vient en seconde position en terme de localisation de ces PME, avec 668 entreprises employant 4337 travailleurs, suivie par celles de Dellys (529), Khmis El Khechna (468), Bordj Menael (462) et Zemmouri (374). Les communes de Ouled Haddadj, Thenia, Ouled Moussa, et Hammadi comptent chacune plus de 200 petites et moyennes entreprises en leur sein, suivies par celles de Tidjelabine, Naciria, Cap Djinet, Corso, Baghlia et Beni Amrane avec une centaine d'unités chacune, est-il précisé. S'agissant de la répartition de ces PME par branches d'activités, le directeur de la PMEA relève une forte option à l'investissement dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (1916), suivi du commerce avec 1122 entreprises. Les autres créneaux sont représentés par le transport et la communication qui compte 600 entreprises, au moment où ceux des services, la pêche et l'agriculture, et l'agro-alimentaire, investis chacun de 400 entreprises. Selon le responsable du secteur, la région dispose de potentialités énormes à même de relever encore plus le nombre des entreprises en son sein, pour peu que soient levées, a-t-il souhaité, certaines contraintes inhérentes selon lui "au flou entourant la statut juridique du foncier affecté aux activités économiques et industrielles, ainsi que les multiples autres insuffisances liées au manque de viabilisation et au déficit en foncier industriel", a t-il signalé. A noter que la concrétisation de l'ensemble de ces entités a été rendue possible grâce aux divers dispositifs d'aide à la création de l'emploi mis en place par l'Etat, notamment ceux de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ), l'Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) et la Caisse nationale d'assurance-chômage (CNAC). R.T