Par B.Chellali Le prochain programme quinquennal doté de 150 milliards de dollars verra, selon les propos du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, une part appréciable de ces ressources s'orienter vers la création de richesses et d'emplois, à laquelle prendra part également le capital privé national ainsi que l'investissement étranger. Dans le même sillage, l'Etat continuera à consacrer un effort «particulier» à la résorption du chômage au sein de la jeunesse, notamment par une mobilisation soutenue des différents dispositifs mis en place à cet effet. Dans cet esprit, le chef de l'Etat a annoncé que la prochaine loi de finances complémentaire introduira de nouveaux encouragements fiscaux pour le recrutement des jeunes chômeurs au niveau des entreprises. Cela se traduit sans conteste dans les prochains exercices budgétaires annuels qui seront marqués par une augmentation satisfaisante des sources pour la prise en charge des problèmes de la jeunesse et par conséquent la lutte contre le chômage. Ainsi, l'Etat loin de se détourner de sa mission envers ce secteur, œuvre donc et recherche les solutions durables tant dans l'immédiat que dans l'avenir. Une démarche qui semble s'inscrire dans une politique «d'envoi» en direction des jeunes pour leur prise en charge à travers des actions et des mécanismes naturels qui répondent à leurs préoccupations et à leurs besoins et ce, dans une multitude d'approches. Ces mesures vont être longuement discutées entre partenaires sociaux et pouvoirs publics pour mettre au point des voies et des mécanismes propres, codifiés et net pour devancer les exigences des jeunes en tenant compte de leur enthousiasme créatif, pour viser juste. Un coup peut-être difficile à réussir mais qui signifie de prime abord la solidarité nationale pour étendre les fruits de la protection sociale et redonner espoir à travers le raffinement des projets et des investissements au profit de la jeunesse. Il s'agit pour les Algériens de «travailler» beaucoup plus. Cette voie semble se marier avec tous les bilans positifs et qui seront remodelés par un nouveau «travail» à mettre en route avec une vue d'ensemble de tous les problèmes qui se posent et donc, d'établir les priorités et un axe fort de la relance économique visant à amortir les effets du chômage et de fait donner à la société, dont les qualités d'imagination, d'innovation et de travail constituent un atout extraordinaire pour faire prévaloir l'indépendance économique d'abord. Ainsi, il faut surtout, durant cette période de turbulences économiques mondiales, mettre en commun tous les efforts par un travail commun, recréant de fait un nouvel état d'esprit. Une gageur qui ne peut-être que philosophie de l'action à venir pour donner des réponses concrètes à des problèmes concrets.