Le programme élargi de vaccination (PEV), visant l'élaboration d'un guide de vaccination à l'effet de juguler l'avancée de la tuberculose, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite et la rougeole, s'est traduit par la mise en place de 125 unités vaccinatrices, la formation du personnel sur les techniques de vaccination, ainsi que la captation des naissances et des décès. L'année 2000 s'est caractérisée par une véritable progression de la prestation au niveau des services d'épidémiologie et de médecine préventive (Semep), tout comme l'introduction, à partir du 1er janvier 2003, de la vaccination contre l'hépatite B (HBV) dans le calendrier vaccinal et la généralisation des carnets de vaccination au niveau des structures sanitaires publiques et privées. Selon Mourad Hassani, responsable des programmes nationaux de santé à la direction de la Santé, « la mise en application du PEV a donné lieu à une couverture vaccinale de 99,99% concernant le BCG et le vaccin polio oral (VPO), 96,35% contre le HBV1, 83,83% contre le HBV2, une moyenne de 97% contre la DTC et 92,99 contre le Rouvax ». L'objectif de réduction de la mortalité chez l'enfant de moins de 5 ans, assigné au programme national de lutte contre les maladies diarrhéiques de l'enfant (LMD), a abouti à des résultats encourageants, selon M. Hassani qui affirme, sur la base des fiches techniques envoyées au ministère de la santé, que le taux de mortalité est en nette régression : 6,08% en 2004, 1,24% en 2005 et 0,34%, soit un seul décès en 2006.« La disponibilité permanente des solutés de réhydratation (SRO) au niveau des structures de santé de la wilaya participe de cette dynamique d'optimisation de la performance médicale », ajoute-t-il. S'agissant des infections respiratoires aiguës (IRA) chez les enfants de moins de 5 ans, la mortalité a connu une régression sensible avec 14 décès en 2004 sur 399 cas hospitalisés, 13 en 2005 sur 508 cas et 4 en 2006 sur 361 hospitalisations.