Sous un ciel voilé et pluvieux, la merveilleuse ville côtière "Bône" à réservée, hier, un accueil chaleureux et particulier au candidat indépendant M. Abdelaziz Bouteflika, qui s'est offert un bain de foule le long du célèbre cours de la Révolution au centre-ville d'Annaba. Au dix-septième jour de son périple électoral, qui est à sa dernière ligne droite, Bouteflika a préféré, encore une fois, une rencontre de proximité avec les citoyens de la région afin de saluer la population d'Annaba et El Tarf. Malgré une météorologie inappréciable, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes ont voulu manquer l'événement en sortant saluer et acclamer M. Bouteflika, avec des ballons et toutes sortes de couleurs sur la main des enfants, formant ainsi une mosaïque exceptionnelle, dès son arrivé, une liesse populaire était au rendez-vous, une zorna typique, troupes folkloriques, et des youyous accompagnés de tirs de baroude, d'emblée, une atmosphère de fête exceptionnelle s'est installée. Abdelaziz Bouteflika a parcouru à pied tout le boulevard en serrant les mains des Annabis. "Bouteflika, notre Président", "Bouteflika, l'espoir partagé", "La réconciliation, oui pour Bouteflika", "Bouteflika candidat des travailleurs" tels étaient en fait les différents slogans des banderoles et affiches géantes scandés un peu partout portant soutien en faveur du candidat pour un autre mandat. Le candidat indépendant à la prochaine élection présidentielle du 9 avril, s'est contenté de saluer la population et les citoyens de la région Est du pays en direct au lieu de faire un discours. Par ailleurs, à El Tarf des milliers de personnes se sont amassées tout au long du boulevard Kasah Messaoud pour saluer Abdelaziz Bouteflika, qui s'est offert un bain de foule dans une ambiance de fête particulière. A la fin, de sa halte, le candidat indépendant a pris une photo de famille avec l'ensemble des journalistes qui l'ont accompagné dans ce périple depuis le début de la campagne électorale. A noter que son prochain et dernier meeting aura lieu demain à Alger. De notre envoyée spéciale à Annaba et El Tarf, Samira Hamadi