"Le gouvernement a fait appel aux observateurs internationaux pour l'élection du 9 avril, non en raison d'une défaillance du système électoral algérien, mais parce qu'il existe encore une culture de la suspicion. La démocratie en Algérie est encore jeune, elle a besoin de plus de temps pour se développer" a indiqué, hier, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à la presse, après l'accomplissement de son devoir électoral au CEM Pasteur, à Alger. Selon le Premier ministre, les normes adoptées pour les élections en Algérie sont les mêmes que celles en vigueur dans les pays développés. De ce fait, les partenaires étrangers ont pu le constater, lors des nombreux rendez-vous électoraux.100 observateurs de l'Union africaine, 85 de la Ligue arabe, 6 de l'Organisation de la conférence islamique et d'autres observateurs internationaux surveillent, en effet, tout les cinq ans, le scrutin présidentiel qui se tient en Algérie. S'agissant du taux de participation, Ouyahia a prédit une importante participation, répondant aux aspirations de tous. Ce dernier, était estimé, hier après-midi, à 29,42%. Celui de la communauté algérienne établie à l'étranger a atteint 32,75%. Ce qui donne un taux de participation global de près de 30%. Les résultats pourront être connus dès aujourd'hui en fin de matinée. Le nombre de centres de vote, cette année, est de 11 115, dont 113 au niveau des chancelleries diplomatiques et consulaires et 11 002 dans les 48 wilayas. Le nombre de bureaux de vote s'élève à 47 150, dont 46 577 fixes, et 330 au niveau des différents postes diplomatiques, 243 bureaux itinérants répartis sur les 10 wilayas du sud du pays et 3 wilayas des Hauts-Plateaux à l'Est. Environ 20 millions d'électeurs algériens étaient appelés, hier, aux urnes pour élire leur prochain président. Plus de 2 300 activités ont été menées par les candidats ou leurs représentants durant la campagne électorale qui a vu la participation de plus de deux millions de citoyens à travers le territoire national. Adnane Cherih