Les forces de sécurité de tous les pays font de leur mieux pour arrêter le trafic de drogue, ce qui n'est pas toujours possible de réaliser. Depuis la nuit des temps, les narcotrafiquant, ont toujours été en quête du meilleur moyen de transport qui leur permettrait de transporter leurs marchandises en toute sécurité. C'est pourquoi, ces derniers temps, c'est le transport maritime qui est le plus attractif. On parlera bien entendu de ce trafic en Algérie, on précisera, selon les déclarations du commandant du groupement de la Gendarmerie nationale de Aïn Témouchent, le lieutenant-colonel Aydaoui Réda, que la raison qui pousse les narcotrafiquants à privilégier le transport maritime est traduite par le maillage du territoire par les services de sécurité qui, grâce à leur efficacité ainsi que leur dévouement et détermination, t pu arrêter 242 personnes dont une vingtaine de barons de la drogue de Tlemcen, Oran, Aïn Defla, Sétif, Chlef et Alger. Deux réseaux internationaux ont également été démantelés avec l'aide d'Interpol. M. Aydaoui ajoutera que la plus grosse saisie enregistrée par la Gendarmerie nationale, fut celle de dimanche dernier, au large de la plage de Sbiâat, il ajoutant qu'il s'agissait d'une embarcation semi rigide mesurant 12 m de long sur 4 m de large, équipée de quatre moteurs d'une puissance de 1 000 chevaux, et qui transportait une cargaison de 26 qx de kif traité dont la valeur est estimée entre quatre et cinq millions de dollars US. Le commandant du groupement rappellera que, cette semaine, plus de 28 qx de kif traité ont été saisis en différents endroits des 80 km de la côte de la wilaya d'Aïn Témouchent, avant de faire une petite comparaison entre les chiffres de l'année 2007 qui étaient de 10 qx de kif traité et de ceux de l'année 2008 qui étaient de 4 qx, ce qui démontre clairement une baisse sensible de l'activité de contrebande de la drogue par voie terrestre.On soulignera, que la présence de la drogue sur le littoral s'explique, selon M. Aydaoui, par deux probabilités ; la première est que les courants marins poussent vers le littoral la drogue rejetée à la mer par les narcotrafiquants, et bien sûr, il faudra le souligner, ces opérations ne s'effectuent que lorsque la mer est déchaînée mais jamais quand elle est calme, pour qu'elle puisse être récupérée sur le littoral par des complices déguisés en pêcheurs munis de perches, pour se pointer à des endroits précis dans le but de la récupérer. Selon la même source une trentaine de personnes chargées de cette opération de récupération ont été arrêtées. Quant à la deuxième possibilité émise par le commandant de groupement, il s'agirait tout simplement d'un abandon pur et simple de la marchandise suite à des contraintes de différentes natures. Il précisera que 20 % des 40 qx de drogue saisis entre 2006 et 2008, étaient acheminés par voie de mer. M. Aydaoui précisera, que la lutte contre la contrebande de stupéfiants, engagée par le groupement de la Gendarmerie nationale, vise principalement à abolir les plans des cerveaux de ces trafics, notant toutefois qu'ils prennent toutes les précautions pour échapper aux services de sécurité quitte à abandonner d'importantes quantités de drogue, à l'instar des 26 qx récupérés à Sbiâat. On ajoutera que, dans le but de mener à bien cette lutte contre le trafic de stupéfiants par voie maritime, un important dispositif de surveillance permanent, mobilisant d'importants moyens humains et matériels, a été mis en œuvre tout au long du littoral afin d'empêcher toute main malsaine de prendre possession des colis de drogue qui continuent à se déverser sur les plages. Malika A.