Par B. Chellali Dès le présent, ce qui compte et qui autorise l'espoir, c'est la conscience politique que s'est appropriée le peuple algérien, un acquis irréversible qui tire sa référence de la propre démarche de la réconciliation nationale, facteur déterminant de toute mesure de développement et de changement. L'engagement du président Bouteflika à poursuivre et approfondir la démarche de réconciliation nationale, doit être aussi la tâche de tous. Chacun doit pouvoir comprendre pourquoi l'Algérie a besoin de cette entente nationale et ce qu'on devrait attendre de cette démarche à la vision claire de ses objectifs pour construire le meilleur édifice national, celui qui s'enracine dans la confiance des citoyens et leurs gouvernants. La réponse à cette voie choisie avec l'adhésion totale du peuple doit être aussi politique et tiendra dans la nature et la manière dont sera asséché le terreau de toutes les rancoeurs nées de la tragédie nationale. La société algérienne, en se vouant à cette œuvre, pourra amorcer un véritable divorce face à toutes les erreurs, tous les abus et toutes les difficultés. C'est là un aboutissement logique à même de nourrir un réel saut vers le progrès, faisant le pari d'un effort adapté aux réalités du pays. Pour y faire face avec efficacité, il convient d'avancer sur le terrain, de contribuer essentiellement à raffermir la cohésion sociale et à garantir la pérennité d'une unité nationale. Un effort collectif et soutenu pour arriver à la convergence de sentiments vierges, devra se mettre en marche dans l'absolue nécessité de consolider cet ancrage au sein de la société algérienne et qui ne peut-être que source de légitimité et d'appui exaltant d'efficacité, contribuant à un pacte national de confiance qui ne saurait être un empilement de problèmes ni de contradictions politiques ou sociales. Ce n'est pas non plus la remise en cause des acquis ou des choix, mais plutôt le rejet de l'improvisation. Tous les indices indiquent que ces instruments revalorisant, s'inscrivent en grande ligne dans la phase immédiate, une anticipation, une volonté et une revalorisation permanente de tout le processus s'y afférent. Cet engagement allant à la rencontre de la reconnaissance de mieux associer le citoyen aux choix, est l'interprétation de l'amélioration de l'attractivité citoyenne au profit du seul sentiment national qui constituera le prolongement d'une citoyenneté bien assimilée. C'est indubitablement sous cet effet que se situe désormais la meilleure attention à la question de la bonne gouvernance, à la gestion participative tout au long d'un processus de maturation et de développement.