L'année qui s'achève a été marqué la réélection d'Abdelaziz Bouteflika à la magistrature suprême du pays pour un troisième mandat à inscrire dans la continuité. Ainsi, le 9 avril 2009, le président sortant a été réélu avec une majorité écrasante. Une réélection interprétée par certains observateurs comme une juste reconnaissance de l'action de reconstruction nationale engagée par le président Abdelaziz Bouteflika, amorcée depuis 1999. Une réélection qui a été par un amendement de la constitution lequel a consacré une réorganisation l'exécutif. C'est ainsi que le poste de Chef du gouvernement par celui de premier ministre. Cet amendement a également consacré un rôle plus accru de la femme dans la vie politique ainsi que la préservation et la promotion des constantes nationales. Ainsi cette réélection qui marque la dernière année de la concrétisation des programmes de développement se veut un quitus pour la continuité dans tous aspects. Il s'agit se poursuivre le cheminement sur la voie de la pais et de la stabilité, avec une route celle de la réconciliation nationale et qui avait réussi en un laps de temps à ramener le pays à sa stabilité, à sa vocation et à son parcours de développement, si tant est qu'aujourd'hui, la stabilité et les résultats enregistrés dans tous les domaines économique, social et sécuritaire notamment sont bien entendu impressionnants et puissent également s'analyser en chiffres et en bilan positifs fondés sur la fixation sur le redéploiement des efforts sur la production et la productivité, l'extension industrielle, la modernisation de l'agriculture. Il s'agit de répondre aux aspirations nouvelles de la société algérienne et donc d'agir avec méthode, suivant des stratégies de programmes mettant en œuvre les ressources matérielles et humaines du pays en misant beaucoup plus sur une rigueur de gestion évacuant toute démarche désordonnée, la surenchère, la démagogie et l'improvisation en jetant un regard cadré sur la nature réelle des problèmes qui se posent au pays. Cette voie devenue impérieuse a été le socle à travers lequel s'est attaché le programme politique du Président pour remettre de l'ordre dans les affaires publiques à et réunir les conditions d'une planification sérieuse de toutes les actions, résultats au présent de progrès considérables opérés grâce à des transformations profondes. Si l'énumération de ces performances et très longue à réciter du taux annuel de croissance et du PIB, au niveau de vie des citoyens associé aux transferts sociaux et à l'éradication progressive du chômage, plusieurs records ont été battus par rapport à d'autres nations plus nanties. En réalité, le potentiel politique de l'action du président Bouteflika, depuis 1999, est exceptionnel. Ce qui l'est, c'est le fondamental même sur lequel il repose en terme de stratégie économique et sociale. Le pacte d'entente nationale s'est vite transformé en une politique de développement général et de facteur essentiel de croissance, l'investissement concentré dans certaines régions est aussi entamé pour toucher tout le territoire national et toutes les populations sans exclusive, considéré comme le fer de lance du programme présidentiel. Cette démarche menée comme bataille pour le développement a été une accumulation qui a permis une croissance plus équilibrée selon une redistribution des revenus et des chances. Déjà de visu, au quatre coins du pays, cette meilleure répartition des acquis, s'est voulue une considération de la justice sociale dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie des citoyens. Décidemment adepte des paris permanents, le président Bouteflika en a donc engagé un autre pour son troisième mandat, un programme quinquennal de 150 milliards de dollars, soit encore un autre développement dans l'égalité. Une suite logique de la voie nationale de développement au profit de tous et dans la poursuite à la conquête de l'espoir. Lors de sa prestation de serment, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s'est engagé devant la nation à servir davantage l'Algérie et le peuple, en réitérant sa détermination à continuer d'agir dans la seule perspective des intérêts supérieurs de la nation ; il a assuré tous les Algériens et toutes les Algériennes de sa détermination à aller jusqu'au bout de son œuvre de réconciliation nationale pour un meilleur retour à la paix, le raffermissement de la cohésion sociale et la garantie de la pérennité nationale. Ces performances montrent qu'en optant pour le président Bouteflika, les Algériens ont opté pour la continuité, la stabilité, la modernité, la symbiose entre le social et l'économique, l'ouverture sur le monde, la poursuite des réformes et l'intégration du pays dans le concert des nations. Cette nouvelle étape que traverse l'Algérie après une tragédie nationale désastreuse, est qualifiée de prospère et à la mesure des aspirations et des attentes des citoyens aux niveaux politique, économique et social. Elle illustre aussi les défis à la prochaine étape de développement, des défis qu'il faut relever pour permettre au pays de franchir de nouvelles avancées sur la voie de l'édification d'une société où règnent les valeurs de justice et d'équilibre au sein d'un Etat solide édifié sur la base d'une législation adaptée aux exigences présentes et son caractère démocratique ainsi que la consécration politique de décentralisation consolidant également le principe de la souveraineté populaire en donnant toutes les possibilités aux citoyens de participer plus largement à la direction des affaires publiques. La conjoncture actuelle que traverse le pays semble assez propice pour la consolidation de ses acquis dans tous les secteurs et à relever les défis aux plans de la croissance, de l'investissement, de l'emploi, du logement, dans un esprit qui se fonde sur l'équilibre entre les priorités du développement et les exigences du futur. B. Chellali