"Les domaines de coopération sont très vastes entre l'Algérie et la Corée du Sud, laquelle est très active et efficace dans l'exportation de son expérience industrielle, notamment vers la Méditerranée et l'Afrique", a affirmé, hier, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, dans une déclaration à la presse après avoir reçu le vice-ministre sud-coréen de l'Economie et de la Connaissance, Kim Young Hak.Selon Medelci, les entretiens entre les deux parties ont permis de préciser la vision de l'Algérie à l'égard du développement global. Le débat a tourné notamment autour de la nécessaire diversification de l'économie algérienne et du rôle du partenariat dans sa concrétisation à travers des unités de production dans les domaines industriel, agricole et des services. Le ministre a ajouté que la Corée du Sud possède les moyens et la détermination qui permettent à l'Algérie de concrétiser la diversification de l'économie, d'autant que les relations politiques entre les deux pays y sont favorables. De son côté, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Hamid Bessalah, a insisté sur un transfert réel du savoir-faire coréen dans le domaine de l'ingénierie des réseaux de télécommunications, le coatching, la recherche-développement et l'innovation. Dans un communiqué du ministère rendu public à l'issue de l'audience qu'a accordée Bessalah à l'ambassadeur de la République de Corée à Alger, Choi Sung-Joo, les deux parties ont abordé le développement des relations bilatérales entre les deux pays, notamment dans le domaine des TIC. Il faut dire que l'expérience coréenne, accumulée dans le développement et l'usage des TIC, intéresse à plus d'un titre l'Algérie afin de mettre en place une coopération fructueuse orientée vers un transfert du savoir-faire et de la technologie. Les deux parties se sont déclarées satisfaites du mémorandum signé et qui se concrétisera par la réception d'un centre d'accès à l'Internet à la fin du mois prochain au niveau de l'Institut national de la poste et des technologies de l'information et de la communication (INPTIC) d'Alger. Pour l'ambassadeur coréen, la coopération dans le domaine des TIC "ne peut être traduite qu'à travers le transfert de technologie". Les deux parties ont, enfin, mis en exergue la nécessité d'assurer un transfert du savoir-faire qui servira de socle à la coopération bilatérale algéro-coréenne s'inscrivant en droite ligne de l'application de la déclaration du partenariat stratégique, signé à Alger le 11 mai 2006, entre les deux chefs d'Etat. Le vice-ministre sud-coréen de l'Economie et de la Connaissance était, pour rappel, venu en Algérie à la tête d'une importante délégation comprenant 70 hommes d'affaires. Cette visite visait à évaluer les relations bilatérales, notamment dans les domaines commercial, industriel et des services, et à prospecter d'autres domaines de coopération. Lotfi C.