Carrefour d'échanges où se rejoignent trois axes routiers de grande importance, à savoir les routes nationales 1, 46 et 40, la wilaya de Djelfa est également un centre de transit pour ceux qui arrivent du sud, du nord, de l'est ou de l'ouest. Le transport dans toute sa diversité connait un développement tout azimut et sans précèdent dans la région, avec six nouvelles opérations qui lui ont été consacrées dont quatre dans le cadre du programme de développement des Hauts plateaux et deux du programme normal (centralisés) pour un montant de 279 millions de DA. Parmi ces opérations, figurent l'étude du plan de transports de voyageurs pour la ville de Djelfa, l'étude du plan de circulation de la ville de Aïn Oussera, la réalisation de trois gares routières à Hassi Bahbah, Aïn Oussera et Messaad, la réalisation de quatre stations urbaines dont deux à Djelfa, une à Hassi Bahbah et la 4ème à Aïn Oussera, l'étude et la réalisation d'une gare routière à Djelfa, la préservation du site aéroportuaire de Djelfa et la réalisation du siège de la direction de wilaya des transports. Le transport est, sans conteste, le créneau où "les opérateurs privés sont dominants dans le schéma de distribution des moyens et qui répondent à des besoins qui évoluent en permanence" selon le directeur des transports qui souligne que le "territoire de la wilaya de Djelfa, est couvert en matière de transport à 90% mais reconnaît toutefois que "des communes restent encore en marge de ce schéma et de ce développement du fait de la dégradation de leurs réseaux routiers, leur enclavement ou leur situation excentrée". Le même responsable relève que durant la seule année 2006, 77 lignes ont été créées au profit de 302 opérateurs avec 398 véhicules offrant 7 697 places. D'une longueur de plus de 2 000 km, le réseau routier de la wilaya est bien maillé dans sa partie nord, drainant un trafic très important évalué à plus de quatre mille véhicules/jour. Le transport urbain a connu une évolution importante en raison d'un exode rural effréné et l'extension des villes qui ont créé des besoins de transports toujours croissants. S'agissant de l'autre support de transport urbain, à savoir les taxis, leur nombre est de 582, soit 52 taxis pour 1 000 habitants, loin de la norme nationale qui est de deux taxis pour cent habitants. Le transport urbain collectif compte quant à lui 145 véhicules de transport en commun d'une capacité de 3 132 places.