Par B. Chellali Pour certains économistes, les problèmes qu'affronte la société algérienne sont aujourd'hui des problèmes de développement et non plus de sous-développement. Cette note momentanée sur une situation économique essentiellement changeante et d'accès globalement à un niveau de vie plus élevé, donc à un niveau de vie pour chacun, est une idée désormais de plus en plus en plus facile à accepter. Il y a logiquement un pan d'optimisme raisonné qui se dégage pour triompher des obstacles. Les besoins nouveaux et intenses des gens se font également ressentir. On attend la formulation de " recettes " qui correspondent à la croissance du pays. La réponse est possible ; pour accéder à un modèle parfait pour résoudre les problèmes partagés par tous, il faut plus de responsabilité à tous les échelons, et par conséquent un plan de partage du travail à réaliser avec plus de pouvoir de décentralisation pour que chacun des gouvernants apprenne à appréhender les choses les plus sensibles qui touchent à la société. Ce n'est plus une simple question de directive, c'est le consensus social même qu'il faut imposer. Le principe, est de réduire au maximum les inégalités sur un champ plus large et d'éviter de focaliser les regards sur un seul de leurs aspects. Pour le commun des Algériens, l'impératif primordial est cette nouvelle approche au double souci : créer les conditions d'une efficacité continue, et cela dans le cadre d'un projet qui ouvre la voie à la prise en charge par l'Etat de tous les facteurs déterminants de la promotion politique, économique, sociale et culturelle de la société. Un tel impératif ne pourrait être engagé sans que les conditions essentielles à son succès ne soient réunies et mises en place pour atteindre l'objectif et la finalité économique et sociale.