Par B. Chellali Finalité et condition de tous les efforts de développement, la promotion de la jeunesse algérienne en vue de son épanouissement politique, social et culturel, demeure le but essentiel poursuivi ces dernières années. Cette œuvre qui exige notamment une adhésion large et conscience de l'ensemble de la société, vise les conditions permettant de canaliser les énergies que renferme la nation, et notamment sa jeunesse, pour une véritable insertion dans ce vaste mouvement de rénovation dont les jeunes ne peuvent qu'être les acteurs principaux et les bénéficiaires. A cet égard, il n'est pas sans intérêt de rappeler que le secteur de la jeunesse occupe une place de choix dans le programme présidentiel. Dès lors, dans un monde d'évolution du système des valeurs se traduit aussi par un changement de structures de consommation, le monde des jeunes algériens n'est pas et ne saurait être un monde à part. A ce titre, l'Etat est en train, à travers ses différents programmes et autres études, de mettre l'accent sur toute la problématique de la jeunesse : le mode de vie des jeunes, leur manière nouvelle et leur centre d'intérêt. Cette tendance générale s'explique par un accroissement sensible de la consommation, ce qui, en Algérie comme dans d'autres pays, a un effet important sur le développement économique. La marge d'assouplissement des problèmes de la jeunesse est tout à fait possible. Néanmoins, il appartient aux jeunes de modifier leur attitude traditionnelle à l'égard du travail. De grands efforts sont déployés par les pouvoirs publics pour les persuader que les emplois se valent et ne font, socialement, aucune différence, l'Etat est toujours dans ce domaine responsable de la " coordination " des activités tant sociales qu'économiques. Reste à adapter le système d'insertion et de prise en charge aux nouveaux besoins des jeunes, une tâche fondamentale au service de laquelle il convient de mettre toutes les ressources et les énergies, si l'on veut donner à cette catégorie de la population les moyens de relever les défis. Si la dynamique de création d'emplois enregistre un progrès sensible durant ces dernières années, ramenant le taux de chômage à moins de 11%, il est notoire de reconnaître que le monde du travail et le développement économique du pays exigent à la fois que la qualité de la main-d'œuvre soit au fur et à mesure améliorée car c'est sur ce potentiel jeune que repose, pour un part non négligeable, toute la construction de l'édifice national. L'on imagine alors sans peine ce que peut recéler comme énergie créatrice une telle orientation qui, dans une proportion de 70% est composée de jeunes, ces jeunes soutenus par la dynamique de la réussite et qui sont capables d'enthousiasmes et de patients efforts dans une participation organisée pour l'accomplissement des tâches au service du développement du pays.