En présence du ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, la société nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a procédé, hier, à la signature d'un cinquième contrat dans le secteur gazier. En effet, le contrat relatif à la réalisation des installations de traitement de gaz des champs de Rhourd Nouss- Quartzites de Hamra a été signé, hier, avec la société canadienne SNC Lavalin Inc. Le projet en question consiste en la réalisation d'un réseau de collecte, d'une usine de traitement et des infrastructures nécessaires. Les infrastructures devraient être réalisées dans un délai de 39 mois, pour un montant évalué à plus de 1 milliards de dollars, l'équivalent de 78,30 milliard de DA, avec une capacité de production de 10 millions m3 par jour, l'équivalent de 3,5 milliards de m3 par ans de gaz, et 2000 tonne de condensat par jour. Le contrat avec SNC Lavalin Inc consiste principalement en la réalisation des installations nécessaires, comme, la collecte du gaz des champs de Rhourde Nouss central, Rhourde Nouss Sud/Est, Adrar et Rhourde Adrar Sud, le traitement du gaz brut des Quartzites de Hamra à partir d'un train de capacité nominale de 10 millions m3 par jours et enfin, l'expédition du gaz produit vers le réseau de transport. Dans ce sillage, il faut noter que ce contrat survient moins d'une semaine après le lancement du projet de développement du gisement de Gassi Touil. Avec les champs de Rhourde Nouss- des Quartzites de Hamra, Sonatrach va pouvoir traiter 10 millions de m3 de gaz de plus et disposer de quantités supplémentaires de gaz naturel et de condensât. A ce titre, M. Chakib Khelil a exhorté la société canadienne à «livrer le projet dans le strict respect des délais et des coûts et selon les normes HSE les plus sévères.» Par ailleurs, le ministre a estimé que «le projet va apporter des revenus très importants au Trésor public évalués à 500 millions de dollars par an.» «Ce projet s'inscrit dans le cadre de notre programme de développement qui consiste à accroître la production gazière à 85 milliards de m3 d'ici 2012 au lieu de 62 milliards actuellement» précise-t-il. S'agissant de la décision de Sonartach d'arrêter la production d'essence normale à partir de cette date, et la production et la commercialisation uniquement de l'essence sans plomb à partir de 2013, le ministre a affirmé que Sonatrach a entamé il y a quelques années, une vaste opération de modernisation et de réhabilitation de ses raffineries. Dans cette optique, cette décision consiste d'une part, à favoriser le GPL et le gaz naturel pour remplacer le gasoil, d'autre part, elle aura des conséquences positives sur la protection de l'environnement, puisque l'essence normale, contenant du plomb est plus polluante que l'essence sans plomb, a estimé le ministre. Hamid Si Salem