Le Festival panafricain, qui réunit dans le désir de vivre ensemble tous les pays africains, devrait offrir l'opportunité aux pays alliés, dans le cadre de l'Union Pour la Méditerranée, de se demander pourquoi ils n'avaient pas pensé à y intégrer l'Afrique. Il y a bien des pays Européens non riverains de la Méditerranée qui y sont intégrés en tant que pays membres. Même constat pour les pays arabes. Pourquoi pas l'Afrique dont cinq membres y sont intégrés, à savoir les pays qui sont autant arrimés à l'espace géopolitique arabe qu'à celui africain. La chancelière Allemande a rejeté l'idée du président français de créer une union qui ne concernerait que les pays méditerranéens. Elle avait refusé que la France devienne bigame. Une seule vraie union. Elle a alors obtenu que tous les pays de l'Union européenne en soient partie prenante, pas d'une union méditerranéenne mais seulement d'une union pour la Méditerranée, ce qui est largement différent. Le président libyen disait la même chose pour les pays arabes mais il semble que tout le monde a occulté les pays africains. Certes, plus il y a de pays membres et pus il y a dispersion. Mais, au moins, il y aura un marché euro-arabo-africain assez vaste, des possibilités de contracter des obligations communes, un espace de coopération plus vaste, plus renforcé et plus diversifié, une coopération plus efficace pour ce qui concerne les espérances à donner aux jeunes pour qu'ils soient convaincus que leur avenir peut être garanti sur place, ce qui permettra de s'inscrire dans le projet qu'a toujours défendu le président Bouteflika, à savoir réaliser le co-développement. N'est-ce pas qu'avait déjà existé cette intention par le biais à la fois du Nepad et de la rencontre dans l'espace UE, Monde arabe, UA ? Pourquoi ne pas penser a un partenariat qui permettrait qu'on aille au-delà des échanges commerciaux, et d'aller en conformité avec tous les discours développés portant sur la nécessité de créer un tel espace ? Il ne s'agirait pas, bien sûr, de courir derrière un objectif impossible à atteindre, à savoir combler le retard de l'Afrique en matière d'industrialisation par rapport aux pays développés, mais de réduire cet écart et là déjà, il s'agit dune grande espérance et d'un grand pas à franchir. N.B