Le rythme de développement des villes, des pays en développement est très rapide. En dépit de cette croissance, il a engendré des points très négatifs à savoir l'encombrement les bidonvilles mais notamment la pollution. C'est pourquoi la Banque mondiale a proposé un nouveau programme complémentaire aux efforts actuels déployés par cette dernière et ses partenaires de développement, en faveur du développement durable et du changement climatique. Ce programme est baptisé Eco2 Cities : Villes écologiques et villes économiques, dont le but est de modifier le développement des villes en évitant l'utilisation inefficace de l'énergie et des ressources. Soulignant que ce programme fait partie intégrante de la nouvelle stratégie urbaine de la Banque mondiale, qui sera normalement approuvée officiellement en septembre. La stratégie essaie de trouver comment les villes peuvent exploiter leur croissance économique et améliorer la qualité de vie de leurs citoyens. Selon la Banque mondiale, la construction d'un espace urbain d'une surface actuelle de 400 000 kilomètres carrés a pris des centaines d'années. Et selon les projections il faudra 30 années supplémentaires pour construire le même espace urbain dans les villes des pays en développement, ce programme justement peut être le " défi et l'opportunité de développement le plus important de ce siècle ". De son coté la vice-présidente de la Banque mondiale en charge du développement durable Mme Katherine Sierra a par ailleurs affirmé que ce programme est une opportunité pour une bonne planification, développement, construction et gestion des villes qui seront plus écologiques et plus économiquement durables. Après la présentation du cadre analytique et opérationnel global du programme, on passera à son application, dans plusieurs villes, et à son intégration dans des stratégies de développement urbain au niveau national. De son côté, le chef de l'équipe Eco2 Cities, affirme que le programme reconnaît que les villes performantes offrent à leurs citoyens des opportunités économiques globales, durables et économes en ressources, tout en protégeant et en entretenant l'écologie locale et les biens publics, tels que l'environnement, pour le compte des générations futures. On citera dans ce sens, Curitiba au Brésil, Stockholm en Suède et Yokohama au Japon qui ont été en mesure de renforcer l'utilisation des ressources tout en diminuant la pollution nocive et les déchets inutiles. Par conséquent, amélioré la qualité de vie, la compétitivité économique, la capacité de résistance, ainsi que le renforcement de leur capacité fiscale et développé une culture du développement durable. Il est important, de relever dans ce contexte un point très important c'est que la plupart des solutions imaginatives et pratiques utilisées par ces villes sont financièrement accessibles, qu'elles génèrent de la performance économique, et procurent notamment des avantages directs et indirects aux pauvres. Pour mener à bien ce programme, M. Dastur a indiqué que la Banque mondiale prévoit d'offrir une assistance technique sous la forme d'études de diagnostic qui analysent le degré d'efficacité de la ville dans l'utilisation des ressources et dans l'identification des améliorations à apporter, sans négliger le côté qui concerne les systèmes d'infrastructure de la ville, la forme urbaine, les politiques et les réglementations, dans le but de saisir des opportunités de synergies plus importantes par l'intégration et la coordination de ces éléments. Il ajoutera que cette assistance technique encouragera également l'utilisation de la méthode du coût complet sur le cycle de vie, une méthode qui examine les coûts totaux, notamment l'épuisement des ressources et l'impact environnemental. Pour voir ce programme passer de la théorie à la pratique il faut, selon, la déclaration de M. Suzuki, que les leaders politiques et les parties prenantes s'impliquent et s'investissent vraiment dans l'avenir de la ville et le bien-être des citoyens. Sinon, avec ça le savoir existe, les méthodes existent et un support croissant est aujourd'hui en place. Malika A