De nombreux internautes notamment ceux du chef-lieu de la wilaya de Jijel, ont fait part des "aléas" qu'ils subissent en matière de liaisons Internet, particulièrement lorsque les connexions sont effectuées au moyen de la fibre optique qui s'est généralisée depuis peu dans la région. Des coupures intermittentes et intempestives se font encore malgré l'annonce par les providers d'une amélioration de la qualité de service et d'une baisse des prix sur les tarifs d'abonnement. Les prix, certes, ont diminué en ce début d'année mais, inversement, le nombre de pannes et coupures "a gagné en hausse". L'interruption de la connexion va de quelques minutes à plusieurs heures d'affilée. Les responsables d'Algérie-Télécom imputent ces défaillances aux "incidents" qui surviennent sur les moyens de transport du signal, à savoir la fibre optique et autres câbles. Ayant suscité au cours de la dernière décennie un engouement sans pareil pour cette nouvelle technologie de l'information et de la communication, qui constitue, en quelque sorte, un moyen et un cadre de loisirs, d'occupation, de savoir et de connaissance -malgré la cherté des prix pratiqués à l'époque- Internet commence, a contrario, aujourd'hui à attirer peu de monde, du moins dans les cybercafés. Ce désintéressement résulte des coupures intermittentes qui ont fini par "irriter" et les propriétaires des lieux et les usagers, ceux-ci se plaignant, de surcroît, des factures "salées" qui leur sont servies. Nombre d'entre les gérants de cybercafés ont changé d'activité pour se lancer dans la vente des téléphones mobiles et autres accessoires, quand ce n'est pas tout simplement pour se muer en "restaurateurs rapides", car cela rapporte mieux et ne cause aucun désagrément... technologique. Le mécontentement a aussi gagné les usagers domestiques de l'Internet qui font état de fréquentes coupures et de faiblesse de débit. "Je mets, des fois, des heures pour me connecter à la toile", signale un usager désabusé. Aux coupures précitées et qui sont monnaie courante, s'ajoute généralement le débit "qui joue, parfois, des mauvais tours", à n'importe quel moment de la journée ou de la semaine. Le débit évolue en dents de scie. Ces pannes surviennent souvent les vendredis où aucune permanence n'est assurée pour informer et renseigner sur l'état de l'ADSL (connexion à haut débit). Même le centre d'appel d'Alger (call center) est difficilement joignable. A l'unité opérationnelle des télécommunications, l'on soutient que cet état de fait résulte d'un travail d'assainissement en cours de réalisation, depuis Béjaïa jusqu'à Annaba via Jijel.