Par B. Chellali Une opinion publique s'est forgée en faveur du récent Conseil des ministres présidé par le chef de l'Etat. La société civile occupe le devant de la scène en constatant le fond de l'approche de décisions à nette prédominance sociale et économique, tout en faisant de la promotion et de l'orientation des mesures fiables pour asseoir une véritable politique de lutte contre le chômage, une priorité absolue surtout en matière de prise en charge des attentes de la jeunesse. Dans cette vision d'ensemble l'analyse prospective soumise au Commissariat général de la planification et de la prospection constitue la référence favorable pour la promotion de l'emploi et la lutte contre le chômage. Cela explique toute la volonté de l'Etat à mener sur une vaste échelle une politique intensive pour créer des emplois, supprimer le chômage et le sous-emploi en offrant du travail aux jeunes. Il ressort de fait que la mobilisation de la population active va de pair avec la mise en place d'une politique salariale juste et efficace, l'organisation plus souple de la protection sociale des travailleurs et une répartition équitable des fruits et charges du développement. Cela va de soi que l'équité dans la répartition du revenu national passe d'abord par la participation à l'effort national, c'est-à-dire par le travail. Un objectif fondamental et qui est en train de se mettre en marche par de nouveaux mécanismes assurant le travail pour tous et offrant à chacun la possibilité de valoriser aux mieux ses potentialités et ses qualifications. Ainsi, le chemin choisi, fait-il à l'Etat l'obligation de construire une économie indépendante capable de surmonter toute les arriérations que le pays a connues dans tous les domaines. Cela demande un laps de temps et des délais minima surtout pour la valorisation de potentialités naturelles et l'élargissement des bases matérielles et la réalisation de cette politique et de cette sociologie mises à l'épreuve du terrain.