Pour s'attaquer aux conséquences de la crise financière dans la région, la société financière internationale (IFFC) membre du groupe de la Banque Mondiale a fourni des produits d'investissement et des services-conseil destinés à appuyer les efforts de ses clients en cette période de difficultés. Elle a ainsi étroitement collaboré avec nombre de banques clientes situées dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord pour les aider à mettre en place de solides systèmes de gestion des risques à l'effet de contribuer à inverser la tendance à la baisse des courants d'échange dans la région. Dans ce sens, les investissements de l'IFC au Moyen-Orient et en Afrique du Nord avoisinent 1,3 milliard de dollars de financements pour 46 projets répartis dans 12 pays au cours de l'exercice 2009. Les services-conseil de l'IFC ont fortement augmenté les dépenses de l'institution, les portants de 5,7 millions de dollars, il y a quatre ans, à plus de 19 millions de dollars, pour soutenir le secteur privé de la région, moteur de la croissance. L'institution a fourni environ 500 millions de dollars à des banques pour financer le commerce en Afghanistan, en Jordanie, au Liban, au Pakistan, en Cisjordanie et Gaza et au Yémen. " En présentant sa vision du Groupe de la Banque mondiale, le Président Robert Zoellick a suggéré six thèmes stratégiques dont l'un a trait à la contribution à apporter pour promouvoir le développement et les opportunités dans le monde arabe. Au cours de cette année, nous avons mobilisé nos moyens financiers et notre expertise mondiale de manière à proposer nos services d'investissement et des solutions en matière de conseils à ceux qui en ont le plus besoin, spécialement dans les pays les moins avancés et les pays touchés par des conflits. Les succès remportés par nos investissements donnent la preuve de la viabilité de ces marchés. Cela vient renforcer l'objectif général qui est de stimuler la croissance économique et de créer des emplois dont la nécessité n'est plus à démontrer, dans une région où les taux de chômage restent élevés, " déclare M. Michael Essex, Directeur de l'IFC pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Par ailleurs, la MIGA a facilité les investissements susceptibles d'aider les pays de la région MENA à surmonter leur dépendance excessive à l'égard des revenus pétroliers, tout en contribuant à créer des emplois et à appuyer le secteur privé dans ses investissements à l'intérieur et au-delà des frontières de la région. Depuis 1988, la MIGA a émis près d'un milliard de dollars de garanties dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, et quelque 881 millions de dollars de garanties au bénéfice d'entreprises et banques qui, basées dans la région, investissent dans des pays en développement en dehors de la région MENA. En octobre 2008, l'Irak a adhéré à la MIGA. " De plus en plus de raisons économiques justifient l'investissement en Irak, mais le climat des affaires ne s'y prête pas encore, " affirme Mme Izumi Kobayashi, vice-présidente exécutive de la MIGA. Et d'ajouter : " Nous adaptons nos instruments de manière à renforcer notre capacité de réaction pour appuyer l'Irak et d'autres pays de la région MENA dans les efforts qu'ils fournissent pour gérer une économie stable et promouvoir des investissements privés dans un environnement économique en devenir. " Synthèse Isma B.