Les engagements du Groupe de la Banque mondiale depuis juillet 2008 se sont élevés à ce jour à 100 milliards de dollars d'aide de l'institution aux pays pour faire face au ralentissement de l'économie mondiale et assurer la reprise. Selon un document de la Banque mondiale, ce montant est le plus important jamais enregistré par l'institution mondiale de développement et porte sur des programmes de protection sociale pour les pauvres, des infrastructures pour créer des emplois et mettre en place les fondements de la reprise, l'agriculture pour soutenir les petits exploitants agricoles et la microfinance pour aider les petites et micro entreprises. La vitesse et l'ampleur de la riposte de la banque depuis juillet 2008 sont sans précédent, précise-ton de même source. Les ressources financières accordées par la Banque mondiale (BIRD et IDA) à la santé et aux services sociaux ont augmenté considérablement, passant de 1,6 milliard de dollars à l'exercice 2008 à 6,3 milliards de dollars à l'exercice 2009 et à 5,1 milliards de dollars juste durant les neuf premiers mois de l'exercice 2010. Les engagements de la Banque à l'appui des programmes de protection sociale pour les citoyens les plus démunis et les plus vulnérables des pays les plus pauvres ont grimpé en flèche, de 253 millions de dollars à l'exercice 2008 à 3,1 milliards de dollars à l'exercice 2009 et à 2,1 milliards de dollars à ce jour à l'exercice 2010. " Je suis très heureux que le Groupe de la Banque mondiale ait redoublé d'efforts et apporté sa contribution durant la crise économique. Nos pays en développement partenaires savent que nous allons les aider à satisfaire leurs besoins de développement, " a affirmé le Président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick. " À mesure qu'intervient la reprise à plusieurs vitesses à travers le monde, les pays seront confrontés à des défis persistants et nouveaux, et la Banque mondiale continuera de les aider à lutter contre la pauvreté et à promouvoir une croissance durable. " Depuis juillet 2008, la Banque mondiale à financé 497 projets pour promouvoir la croissance économique, lutter contre la pauvreté et aider les entreprises privées, y compris 28 milliards de dollars pour le financement des infrastructures, un secteur crucial servant de base à la reprise rapide après la crise, la création d'emplois et la productivité et la croissance futures. Comme il fallait s'y attendre, les engagements de la Banque dans le secteur financier ont aussi augmenté considérablement par rapport aux engagements de l'exercice 2008 et ont représenté 15 % du total des engagements depuis l'exercice 2009 (jusqu'au 6 avril 2010). La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) - qui fournit aux pays des financements, des produits de gestion des risques et d'autres services financiers - a été en mesure d'intervenir vigoureusement et rapidement lorsque la crise a éclaté et lorsque ses clients avaient le plus besoin d'elle. La BIRD a joué un rôle crucial en contribuant à la création des possibilités de promotion de la croissance dans le monde et de la reprise économique dans plusieurs pays. Elle a accordé un montant sans précédent de 33 milliards de dollars de nouveaux engagements au cours de l'exercice 2009, soit pratiquement le triple du niveau de l'exercice précédent et a, jusqu'à présent, fourni un autre montant sans précédent de 27,4 milliards de dollars, à trois mois de la fin de l'exercice en cours. L'enveloppe de financement globale de la BIRD, qui comprend les concours apportés en réponse à la crise, devrait atteindre 136 milliards de dollars pour la période des exercices 2009 à 2012, ce qui place la BIRD sur une bonne trajectoire pour s'acquitter des engagements pris devant le G-20 au printemps de 2009. L'aide de l'Association internationale de développement (IDA) - qui accorde des dons et des prêts sans intérêt à long terme, dénommés crédits, aux gouvernements des 79 pays les plus pauvres, qui n'ont guère les moyens d'emprunter aux conditions du marché - a atteint 21,2 milliards de dollars depuis juillet 2008. Les engagements de la Société financière internationale (IFC) - le guichet du secteur privé du Groupe de la Banque mondiale qui propose divers produits aux entreprises privées des pays en développement ou en transition : prêts à long terme, prises de participation, financements structurés, opérations de titrisation, et services de conseil et d'atténuation des risques - totalisent 16,6 milliards de dollars depuis l'exercice 2009. Pour faire face aux principales vulnérabilités de l'économie mondiale, l'IFC a adopté des instruments spéciaux de financement pour le commerce, la microfinance, la capitalisation des banques, les infrastructures et la dette en difficulté. L'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) (a) a engagé plus de 2 milliards de dollars d'assurances contre les risques politiques ou de garanties pour promouvoir les investissements directs étrangers dans les pays en développement.