Le festival international de Timgad doit pouvoir créer, dans son sillage, une dynamique culturelle pluridisciplinaire qui profiterait à toute la région, a estimé, vendredi à Batna, le directeur général de l'Office national de la culture et de l'information (ONCI). S'exprimant au cours d'une conférence de presse, au dernier jour de la 31e édition du festival de Timgad, M. Lakhdar Bentorki s'est félicité de la participation active et de l'aide de tous les intervenants, en particulier celles des autorités de la wilaya de Batna dont la réalisation, sur site, d'une réplique du théâtre antique, n'est pas le moindre des mérites. Cette nouvelle infrastructure qui en est au stade des ultimes retouches et qui abritera l'édition de 2010, est de nature, selon le directeur général de l'ONCI, à impulser la nouvelle dynamique culturelle souhaitée et à l'inscrire dans la durée, et pas seulement pendant les 10 journées du festival. Préférant laisser le soin aux médias nationaux de porter un jugement sur la 31ème édition, au plan de la "réussite" de la manifestation, M. Bentorki, tout en évoquant les difficultés inhérentes à l'organisation d'un tel événement et les nombreux aléas pénalisants, a néanmoins considéré que la diversification du plateau artistique et la proposition au public de différents genres musicaux, a contribué à conférer au festival une dimension réellement internationale. Le directeur général de l'ONCI a également estimé que si le festival international de Timgad disposait de sa "propre logistique", notamment au plan du transport par la mise en place, par exemple, d'un avion qui assurerait sans risque de retard la navette depuis Alger pour les déplacements des artistes, ainsi qu'au plan de l'hébergement, cela "réduirait considérablement les difficultés d'organisation". La chanson chaouie avec l'artiste Khencheli Abdelhamid Bouzaher et sa troupe et les "tubes" de la star tunisienne Saber Rebaï devaient clôturer, dans la soirée de vendredi, la 31ème édition du festival de Timgad qui aura permis au public de découvrir, de redécouvrir ou d'apprécier, au coeur du site de l'antique Thamugadi, des artistes de renom tels que la libanaise Nejoua Karam, le groupe colombien Los Gaiteros, la troupe chinoise Atulan, le "prince" du raï, Faudel ou encore les vedettes nationales Bilal, Houari dauphin et tant d'autres. R.T