La tenue, ce week-end, du Conseil national ordinaire du RND, a été une occasion pour M. Ahmed Ouyahia de revenir sur nombre de questions qui intéressent l'actualité nationale, notamment en ce qui concerne les prochaines élections législatives. Dans ce contexte, le premier responsable du parti, se dit être, très optimiste, quant à la transparence de la campagne électorale. Celle-ci se limitera à la sensibilisation des électeurs sur le programme du parti sans aucun dénigrement des autres concurrents. Le SG du RND est également revenu sur son refus à un changement de gouvernement. "Nous ne pouvons changer d'équipe gouvernementale pour cause d'élection". Le RND respecte scrupuleusement les règles constitutionnelles même si l'exécutif gouvernemental est dirigé par un leader politique en l'occurrence le SG du FLN. Car pour M. Ouyahia, il s'agit avant tout d'introduire dans les esprits la notion même du débat démocratique et de prouver son utilité pour éviter les erreurs du passé. Cela suppose, d'après lui, une vigilance et une mobilisation accrues vis-à-vis de tous ceux qui tentent l'aventure en dehors de la démocratie et de la transparence lors du prochain scrutin législatif et qui essaient de compromettre l'expérience. Parlant de l'Alliance présidentielle, il a réitéré tout son optimisme pour soutenir le programme présidentiel. M. Ouyahia a souligné que ce pôle pourrait être élargi après les législatives à d'autres formations politiques, qui soutiennent la ligne politique du président de la République. Fidèle à ses principes de lutte contre le terrorisme, M. Ouyahia a condamné les récents attentats terroristes. Il a une fois de plus parlé de "résidus" du terrorisme, dont les individus ne doivent à aucun moment "prendre en otage le processus en marche de la réconciliation nationale". Evoquant le programme du président de la République, le SG du RND souligne les résultats positifs enregistrés dans plusieurs secteurs. Il mettra en évidence également sur la nécessité de profiter au maximum de l'embellie financière du pays et préparer l'avenir avec beaucoup de sérieux et de ce fait éviter une éventuelle crise d'ici 10 ou 15 ans. On doit comprendre, à partir des propos de l'ex-chef du gouvernement, que l'Algérie doit apprendre au plus vite à résister aux effets de la mondialisation et atteindre les objectifs avec beaucoup de persévérance dans les réformes, de fermeté et d'énergie. Ainsi, il faut mettre au point de nouvelles méthodes de travail, selon le RND, capable de prévenir l'avenir. Les théories scientifiques font place aux rapports de force, aux relations économiques et au caractère stratégique du développement.