Le lancement de la 206+ et la bonne tenue des ventes de la 207, continuent de soutenir très largement les ventes de la marque au lion en Algérie. Après un mois de juin plutôt bon, les ventes de voitures neuves ont à nouveau été positives en juillet. A fin juillet, dans un marché en baisse de 3%, Peugeot Algérie augmente, en effet, ses ventes de 1%. La marque au lion a réussi à immatriculer pas moins de 15 264 voitures durant les sept premiers mois de cette année, contre 15 091 unités, durant la même période de l'année dernière. La part de marché progresse ainsi de 8,87% (fin juillet 08) à 9,30% à fin juillet 2009. A revoir de près le tableau des résultats des ventes de PA durant les sept mois derniers mois, on constate que la citadine du lion, en l'occurrence la 207, maintient toujours son piédestal commercial. Régulièrement en tête du classement des ventes du groupe en Algérie, en France ou encore en Europe, la 207 a cumulée 5 863 unités immatriculées de janvier au juillet 2009. Fer de lance de Peugeot, ce dernier compte la restyler, le mois prochain, notamment face aux nouvelles Clio, Polo, et Fiesta qui menacent son positionnement stratégique. En deuxième position on retrouve la 308 avec 2 333 véhicules vendus en sept mois, suivi de la 206( avec 20 44 véhicules vendus en sept mois), la 107 ( 686), la 206+(446) et enfin la 407(185). Concernant, par ailleurs les véhicules utilitaires, on constate d'emblée, que ces derniers en option VP ont eu main forte sur ceux en VU, avec un chiffre record de 1 3 454 enregistré en 7 mois seulement, contre 1 810 pour les seconds. Cependant, les Partner Origin ont explosés les ventes de la marques au lion, enregistrant ainsi un chiffre de vente 1 668 digne unités du véhicule. Ce véhicule sera vite rattrapé par l'ancien modèle Partner (392) et le nouveau (434), ainsi que les Boxer avec un total de 380 véhicules immatriculés de janvier au juillet 2009. Pour ce qui est des motorisations des véhicules, on constate que la part Diesel est de 60%, alors que celle de l'essence est de 37%. La tendance s'est en effet, inversée en presque 15 ans. Au début des années 90, un tiers seulement des voitures immatriculées dans l'année étaient des diesels, pour deux tiers de système à essence. C'est donc désormais l'inverse. C'est parce que, tout d'abord, le diesel a considérablement évolué techniquement. Il a ainsi, point par point, réfuté les critiques d'antan : manque de nervosité de la conduite, pollution excessive, etc... De leur côté, les constructeurs ont développé des diesels sur de petites cylindrées, parfois des citadines. Si l'on ajoute en plus l'engouement pour les monospaces et les 4x4 présentés systématiquement en version diesel. Plus d'offres dans toutes les gammes, des critiques réfutées, une confiance affermie. Les Algériens, à l'instar des autres pays maghrébins, ont tranché. Adnane Cherih