De hauts responsables gouvernementaux, des experts internationaux, des scientifiques de renommée internationale ainsi que des décideurs se réuniront du 8 au 10 septembre prochains au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) à Rome. L'organisation onusienne considère dans ce sens que Le changement climatique, la croissante demande mondiale de denrées alimentaires, la pression urbaine sur les terres agricoles, la hausse des prix du carburant et la flambée des prix des denrées alimentaires ont accru la demande de variétés de semences de qualité. "C'est pourquoi la FAO a décidé d'accueillir la deuxième conférence internationale sur les semences à Rome, en collaboration avec la Fédération internationale des semences (FIS)", souligne un communiqué de l'agence onusienne. Cette rencontre fait suite à la première conférence internationale des experts sur les semences tenue en 1999 à Cambridge, en Angleterre. Parmi les principaux participants à la rencontre de Rome figurent le scientifique indien, le professeur M. S. Swaminathan, considéré comme le père de la Révolution verte en Inde et Jacques Diouf, directeur général de la FAO. La réunion comprendra un forum d'experts de deux jours qui va examiner les moyens d'encourager la mise au point de nouvelles variétés de plantes et la disponibilité des semences de qualité pour les agriculteurs dans ce monde en mutation. Cette première étape sera suivie d'un autre forum de politique d'un jour en vue d'examiner les conclusions du forum d'experts ainsi que les moyens d'atteindre la disponibilité des semences et la sécurité alimentaire à l'avenir.Il faut savoir que la FAO estime que pour atteindre la sécurité alimentaire, les agriculteurs doivent avoir accès à des semences de qualité d'une large diversité de cultures et de variétés. Dans cet objectif, la FAO soutient l'harmonisation des règlementations semencières en Afrique et en Asie centrale afin de stimuler le développement d'un secteur semencier dynamique. L'organisation considère par ailleurs qu'un cadre harmonisé de réglementation semencière est un élément clé pour renforcer l'accès des agriculteurs à tout moment à des semences de qualité de variétés améliorées adaptées à leurs zones agroécologiques et à leurs besoins culinaires. Il facilite le commerce des semences et permet de créer un environnement favorable au développement d'entreprises semencières qui peuvent fortement contribuer à assurer un approvisionnement durable en semences des agriculteurs et accroître la production agricole. Aussi la FAO estime qu'un processus efficace d'harmonisation des règlementations semencières passe par l'implication de tours les acteurs concernés des secteurs public et privé. Le contrôle de la qualité des semences, l'homologation des variétés, la protection des obtentions végétales, la biosécurité et les questions de quarantaine et de protection des plantes sont parmi les domaines techniques majeurs qui doivent être abordés dans un système semencier harmonisé régional. Dalila T