Mécontentement pour les uns et contentement pour les autres. En effet, la loi de finances complémentaire 2009 a été approuvée par l'Assemblée populaire nationale (APN). Dans cette optique, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a affirmé que son parti à voté en faveur de la loi de finances complémentaire 2009 dont les mesures constituent "un exploit économique pour la nation". Lors de sa présentation du rapport final de l'université d'été du parti, organisée à Zeralda, à Alger, Mme Hanoune a souligné que les députés du PT ont voté en faveur de l'ordonnance portant loi de finances complémentaire (LFC 2009) qui est, a-t-elle estimé, "un tournant à même de faire sortir le pays de la crise". Elle a indiqué que les députés de son parti ont, cependant, voté "non" pour les ordonnances relatives au code de la route et à l'extraction du sable des oueds. Mme Hanoune pour qui la LFC 2009 comporte de nouvelles orientations politiques et économiques par rapport aux précédentes lois de finances, a souligné la nécessité de donner au citoyen davantage d'explications sur cette loi et de ne pas se limiter aux crédits à la consommation. Elle a, par ailleurs, rappelé les décisions prises lors de l'audition consacrée par le président de la République au secteur des finances, notamment celles relatives au "soutien des entreprises publiques et l'encouragement du secteur privé". Mme Hanoune, qui s'est opposée à l'achat par l'Algérie des titres obligataires émis par le Fonds monétaire international (FMI), a appelé à la préservation du pouvoir d'achat, la valorisation des salaires et l'ouverture de nouveaux horizons pour l'emploi des jeunes. Evoquant, les relations algéro-vénézueliennes, Mme Hanoune s'est félicitée de la visite en Algérie du président Chavez, saluant les décisions prises par ce pays, notamment sur le plan économique. Ouyahia préside une réunion des députés RND au Parlement Pour sa part, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a présidé une réunion des députés de son parti dans les deux chambres du Parlement, coïncidant avec l'ouverture, mercredi, de la session d'automne du Parlement, a indiqué, jeudi, un communiqué du RND. Cette rencontre est "une tradition du parti dans le cadre de la coordination des positions et l'approfondissement du débat". Le secrétaire général du parti a, à cette occasion, évoqué les différentes questions posées sur la scène nationale, notamment celles qui préoccupent le citoyen à la veille de la rentrée sociale. Il a également salué les mesures contenues dans la loi de finances complémentaire dont le contenu a déjà été accueilli favorablement par le parti que ce soit dans son volet relatif au marché local et aux ressources de l'Etat ou celui sur l'incitation à l'investissement et à l'emploi. Toutes ces mesures, poursuit le communiqué, ont "consacré de nombreux points du programme du président de la république, Abdelaziz Bouteflika". Le MSP appelle à l'adoption d'un SNMG de 20 000 DA De son côté, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a appelé la tripartite à adopter un Salaire national minimum garanti (SNMG) de 20 000 DA et à œuvrer à l'intégration et la permanisation des bénéficiaires de contrats de pré-emploi. Dans un communiqué rendu public à l'issue de la réunion de son bureau exécutif national, le MSP a souligné la nécessité de prendre en charge "le front social et d'assurer une meilleure préparation de la rentrée sociale", appelant la tripartite à adopter l'initiative du Mouvement, à savoir un SNMG de 20 000 DA pour "apaiser les tensions". Par ailleurs, le MSP a salué dans son communiqué toute mesure à même de protéger l'économie nationale et "assainir le marché algérien des produits de consommation de mauvaise qualité importés de manière anarchique au nom de l'accord d'association et de l'ouverture du marché" en œuvrant à assurer l'équilibre de la balance commerciale à travers la relance des investissements, le partenariat et la poursuite des réformes, à l'effet de garantir un avenir meilleur aux générations futures. Hamid S.