L'instauration du tarif de référence pour le remboursement des médicaments a été longtemps revendiquée et soutenue par les professionnels. Hier, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a annoncé, lors d'une visite de travail et d'inspection qu'il a effectuée dans la wilaya d'Alger, que «le complément de la liste des tarifs de référence des médicaments sera publié dans les prochains jours». La mise en place du tarif de référence est une mesure prise pour améliorer la qualité des prestations et la modernisation des organismes de sécurité sociale. Cette dernière a besoin, aujourd'hui, de préserver ses équilibres financiers et la maîtrise des dépenses du médicament qui constitue le premier poste en termes de montants et de taux d'évolution depuis quelques années. En 2008, les tendances se sont accélérées puisqu'au 1er semestre 2008 la dépense de remboursement du médicament est de plus de 37 milliards de dinars pour la Cnas et de plus de 2,5 milliards de dinars pour la Casnos. En tout cas, pour cette nouvelle liste tous les partenaires ont été associés à son élaboration. Le tarif de référence est le meilleur moyen de réguler le marché et une digue contre les dépenses inutiles. Le principe du tarif de référence doit être équitable, irréprochable et toujours orienté vers l'équilibre des caisses de sécurité sociale, garantes de la pérennité de notre système de santé et de l'accès aux médicaments dans les meilleures conditions à nos concitoyens. Le tarif de référence des médicaments est entré en vigueur en Algérie depuis 2006. Et pour mieux faciliter la mise en application de cette disposition dans les villes d'Algérie, des comités de veille ont été mis en place à travers le territoire national. Chaque comité est composé du chef de centre et du médecin-conseil. Il a pour mission de recenser tous les problèmes ayant trait à l'application du tarif de référence et de les transmettre quotidiennement au comité de veille installé au niveau de la direction de la Cnas de wilaya. N. B.