Parallèlement à l'avancée de l'investissement industriel en Algérie dans la construction d'une économie préparant l'après-pétrole, les directives du chef de l'Etat en direction du gouvernement précisent les contours du système de diversification de la production à instaurer et qui devrait être arrêté par étape en s'adaptant continuellement, aussi bien par le choix d'une méthodologie comme par le choix des instruments d'intervention, bien évidemment aux contions spécifiques du pays, mais également aux différentes étapes de développement que l'économie franchit et la nature des problèmes à résoudre à chaque étape. Il s'agit donc, pour les pouvoir publics tout comme pour les composantes socioéconomiques du secteur privé, de traduire dans les faits, de façon efficace et organisée, les principaux axes de cette stratégie, surtout en matière économique et sociale. C'est à partir de tous ces points fondamentaux que le président de la République a fixé les options essentielles et la définition du schéma de développement économique et social basée sur le socle d'une industrie d'équipement et de produits de base indispensable à un véritable développement et l'intensification de son intégration industrielle à tous les niveaux, c'est-à-dire la création d'emplois et la promotion technique et sociale qui peuvent intervenir par la création de richesses tirées de l'activité industrielle et des investissements productifs. La mission et les buts respectifs de ce développement potentiel sont de répondre de façon cohérente à la nécessité d'avoir des critères économiques créateurs de synergies dans la combinaison des activités industrielles spécifiques de développement des capacités facilitant l'émergence de la croissance. Cela dit, il est compréhensif que l'industrie et le développement sont intimement liés. Cela constitue pour le cas de l'Algérie une manière absolue et un point commun pour fructifier les ressources naturelles afin de projeter l'économie nationale dans une perspective de structuration de la société et par conséquent défendre l'idée que les critères de la promotion de l'industrie, associée à l'investissement sont susceptibles à chaque étape d'être élargis pour intégrer un tout, mais aussi de favoriser la fluidité de la croissance et du développement. A ce propos, il convient de rappeler que le programme présidentiel dans sa fonction de " développement durable soutenue ", met en exergue toute la capacité et l'engagement à servir d'outil de croissance intrinsèque, garante de la croissance et du développement, selon une véritable stratégie servant les objectifs fondamentaux du pays. Des objectifs qu'il faut donc, en principe, atteindre sans trop de mal. La situation financière permet, en outre, d'espérer que le pays ne subira pas les effets directs de la crise mondiale. Le moment est certes difficile, mais il est possible de trouver les moyens les plus efficaces pour un développement économique et social qu'il faudra en contrepartie, gérer le plus rigoureusement possible. Cela donnera plus de puissance à l'économie nationale, car nul ne peut désormais en douter, l'avenir du pays repose principalement sur ses propres moyens et ses propres richesses Ahmed Saber