La promotion des exportations hors hydrocarbures demeure parmi les priorités du gouvernement. Certaines entreprises arrivent tant bien que mal à trouver des niches à prendre sur le marché extérieur. Mais les défis restent grands. C'est du moins l'avis de M. Kamal Ait Adjedjou, président -directeur général de Rizzo Pack, entreprise spécilaisée dans la fabrication de coffrets de luxe. Celui-ci a, d'ailleurs, indiqué dans une interview à Algex qu'il ne suffit pas de produire des biens manufacturés de bonne qualité, mais qu'il est nécessaire d'organiser en Algérie des salons destinés à la production nationale et d'inviter, en outre, des partenaires étrangers pour qu'ils puissent voir de visu le processus de fabrication, sachant que les acheteurs potentiels veulent souvent visiter les usines dans lesquelles sont fabriqués les produits. Car tout doit être validé selon des normes et des critères. " L'administration doit être aussi suivre les normes internationales pour pouvoir nous faciliter la tâche de l'exportation. Nous souhaitons que les pouvoirs publics nous aident en matière des coûts de transport qui ne sont pas souvent accessibles. Qu'ils nous considèrent aussi comme exportateurs pour pouvoir mettre nos clients en contact avec d'autres producteurs algériens en vue de l'exportation de leurs produits. Les capacités algériennes sont énormes dans les domaines, notamment dans la parfumerie et des cosmétiques. Nous sommes disposés à portés notre expérience aux entreprises algériennes ", a-t-il ajouté. Notons que Rizzo Pack arrive à exporter un million deux mille coffrets par an, soit 50% des capacités de la société. Les capacités de production de Rizzo Pack sont de l'ordre de 2 millions de coffrets par an. Selon le P-DG de l'entreprise le marché reste important, puisque le marché mondial offre plus de 400 millions de coffrets de luxe. Il indique dans ce sens, que son entreprise compte augmenter ses capacités de production durant les 2 ou 3 prochaines années pour atteindre le chiffre de 3 millions de coffrets par an. M. Kamal Ait Adjedjou estime aussi que pour promouvoir les exportations hors hydrocarbures, il faut, certes, d'abord organiser chez nous des foires et des journées d'information sur la promotion des exportations hors hydrocarbures. C'est le travail que fait actuellement Algex. " Cela reste néanmoins insuffisant. Et puis, il est fondamental d'acquérir centaines connaissances sur les marchés extérieurs. L'abonnement aux magazines spécialisés dans les exportations pourrait également constituer un atout majeur. Il y a vraiment un problème de communication qui se pose chez nous entre les opérateurs économiques algériens ", a-t-il conclu.